Il y a deux façons de penser le terrorisme. La première va insister sur la nature des actes et la seconde va mettre l'accent sur la nature des acteurs.
Qu'est-ce qu'un acte terroriste ? Il s'agit d'une attaque contre des populations civiles, destinées à terroriser la population. Il est alors possible d'envisager des états terroristes, c'est-à-dire des états dont l'armée s'en prendrait à des civils dans le but de créer la terreur.
Qu'est-ce qu'un acteur terroriste ? C'est un acteur non étatique. C'est un combattant irrégulier qui n'est rattaché à aucune armée. Dans ce cas on peut donc associer le terrorisme aux différentes guérillas. Dès lors tous ces groupes pourraient être qualifiés de terroristes, quelque soit la légitimité de leur combat ou quelque soit le caractère autoritaire du régime contre lequel elle lutte.
[...] Ils vont donc chercher l'aide de l'Arabie Saoudite. Dans le début des années 80, les Américains vont demander aux très riches Saoudiens de soutenir la résistance afghane. Cette aide saoudienne va passer par le Pakistan et notamment par la vie de Peshawar. L'Arabie Saoudite va essayer de susciter des vocations, c'est-à- dire que les Saoudiens vont organiser des filières de recrutement de volontaires pour aller se battre en Afghanistan. Un discours dénonce donc l'invasion soviétique de l'Afghanistan et appelle l'ensemble des musulmans à se mobiliser pour la protection de la terre Dar Al Islam Parallèlement, l'Arabie Saoudite va également financer les moudjahidin émissaires saoudiens envoyés au Pakistan). [...]
[...] La contribution des combattants étrangers a très peu pesé dans le rapport de force irako-américain. Cependant la dynamique du Jihad est moins militaire que symbolique. Avec l'invasion de l'Irak, Al-Qaïda a bénéficié avant tout d'une médiatisation et de l'anti américanisme L'actualité d'Al-Qaïda Les attentats de Londres de juillet 2005, pas plus que celui de Madrid du 11 mars 2004 n'ont pas directement été planifiés par Al-Qaïda. Ceux qui les ont réalisés se sont revendiqués d'Al-Qaïda. Al-Qaïda ne fonctionne pas comme une firme multinationale . [...]
[...] Il y a tout un débat sur la stratégie d'Al Qaïda. Est il un acteur rationnel ? Pour Aron, c'est l'état qui donne un sens à la violence. Sans l'état la violence est incontrôlable, car elle ne serait pas soumise aux politiques. Une violence non étatique est une violence irrationnelle. Deux écoles s'opposent : - ceux qui pensent qu'Al-Qaïda n'a pas de but politique ou alors qui a des buts politiques ne sont pas dignes d'intérêt - ceux qui essaient de lui en trouver un et de comprendre la rationalité d'Al-Qaïda. [...]
[...] lorsque l'on parle du terrorisme il faut prendre certaines précautions avant de les assimiler à des acteurs non souverains. Après le 11 septembre beaucoup disent que le terrorisme global est susceptible de remettre en cause le monopole des états sur la politique internationale. À travers Al- Qaïda on comprend que les groupes terroristes dès lors qu'ils sont un peu institutionnalisés et structurés sont souvent soit parrainés par les états soit infiltrés par des services secrets. [...]
[...] Cela permettrait de renverser la dynastie des Saouds. De 2001 à 2003 il y a une période très tendue. La famille Saoud a quand même réussi à se maintenir au pouvoir principalement grâce à sa puissance économique. Il avait les moyens d'acheter la loyauté du peuple. Cependant, les Saouds s'en sont sorti en donnant des gages aux Israélites. Ils se sont engagés à lutter contre toutes les formes de modernisations ou de sécularisation de la société ou de l'appareil politique. [...]
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