Les origines de la Première Guerre mondiale - publié le 26/02/2010

Résumé du document

Le pangermanisme éclot au début du XXe siècle. Il s'agit de regrouper tous les Allemands dans un même État et ainsi montrer au monde la supériorité de la race germanique. Cette forme de nationalisme est soutenue par le nouveau Kaiser Guillaume II. Pour lui, l'Allemagne a une vocation mondiale, il est pour la colonisation. Il estime que son pays n'a pas ce qu'elle mérite en terme de colonies. Le roi mène une Welt Politik, c'est-à-dire une politique mondiale. Le pays a essayé de mettre sur pied une flotte pour faire concurrence aux navires anglais.

Extraits

[...] Le 31 juillet, l'Allemagne lance un double ultimatum à la France et à la Russie : les Russes doivent cesser leurs préparatifs de guerre et la question suivante est posée à l'Etat français. Quelle sera votre attitude en cas de guerre Allemagne contre Russie ? L'Allemagne exige des Français qu'ils se déclarent neutres et qu'elle leur lâche des bouts de terre (comme Verdun). La France refuse et l'Allemagne déclare la guerre à la Russie le 2 août. L'Allemagne lance maintenant un ultimatum à la Belgique, et déclare la guerre à la France le 3 août. Le 4 août, devant l'agression de l'Allemagne à la Belgique, les Anglais déclarent la guerre à l'Allemagne. [...]

[...] Cependant, il faut que l'Allemagne l'aide pour pouvoir attaquer la Serbie, Guillaume II ne peut refuser une deuxième fois d'aider l'Autriche-Hongrie. L'Angleterre veut la paix donc elle essaye de calmer le jeu, mais elle est inquiète de la supériorité allemande. L'évolution de la crise : Première phase Le 23 juillet, l'Autriche lance un ultimatum à la Serbie. Cet ultimatum comporte 10 points, dont un qui est particulièrement inacceptable : les policiers austro-hongrois auraient le droit d'aller en Serbie et d'arrêter les Serbes. Les Serbes refusent donc et le 25 juillet, les deux pays rompent leur relation diplomatique. [...]

[...] Puis elle entre en guerre contre la Grèce et la Serbie. La Deuxième Guerre balkanique oppose les Roumains alliés aux Turcs qui se battent contre la Bulgarie, qui attend l'aide de l'Autriche Hongrie, mais cette dernière n'ose pas intervenir, car l'Allemagne refuse de l'aider et la Russie est contre. Cela pourrait provoquer une énorme guerre. La Bulgarie, seule, se fait écraser ayant pour conséquence d'augmenter les territoires de la Serbie ce qui entraine le mécontentement des Austro- Hongrois. Avec un tel climat de tension, on commence la course aux armements en commençant par la flotte puis par la terre. [...]

[...] La Triple Entente : Constituée par la Russie, la France et le Royaume-Uni. Elle est basée sur l'alliance franco-russe de 1893 et l'entente cordiale franco-anglaise de 1904. La Russie et la France sont des alliés stratégiques, car à eux deux ils entourent l'Allemagne. Ils se sont d'ailleurs rapprochés en raison de la menace allemande. L'accord entre les Anglais et les Russes intervient en 1907. On peut donc considérer qu'il y a deux grands blocs qui s'affrontent. II) La poudrière des Balkans Les Turcs s'étendent sur tout le territoire. [...]

[...] Cette forme de nationalisme est soutenue par le nouveau Kaiser Guillaume II. Pour lui, l'Allemagne a une vocation mondiale, il est pour la colonisation. Il estime que son pays n'a pas ce qu'elle mérite en terme de colonies. Le roi mène une Welt Politik, c'est-à-dire une politique mondiale. Le pays a essayé de mettre sur pied une flotte pour faire concurrence aux navires anglais. Le panslavisme, qui est le nationalisme slave est au moins aussi présent que le pangermanisme (nationalisme germanique). Moscou est considéré comme la troisième Rome après Istanbul. [...]