La nation est la base même de la Constitution. Il y a un attachement des citoyens à cette nation. Il n'y a pas de pouvoir religieux mais un pouvoir de l'homme ; s'y rattachent les grands concepts fondamentaux : liberté, égalité des droits, propriété, sûreté (intérieure et extérieure), résistance à l'oppression qui inclue l'idée du Contrat Social et de sa rupture. La Fête de la fédération (instaurée le 14 juillet 1790) est la commémoration de la prise de la Bastille, moment où les représentants ont déclaré être français avant d'être bretons ou autre : c'est en quelques sortes la date de l'appartenance nationale.
A « La Nation, la Loi, le Roi », la réponse de Louis XVI est : « Moi roi des français je jure d'employer le pouvoir… » Car les français l'ont choisi : on retrouve cette idée d'un pacte collectif.
Le principe des peuples à disposer d'eux-mêmes est aussi illustré : les territoires d'Avignon (sous domination du Pape), de Nice et de la Savoie ont demandé à être rattachés à la France alors qu'il est interdit d'annexer des territoires en période de paix. On décide de consulter les populations : la réponse est oui en 1791.
La population peut changer de système au nom de la souveraineté. Il y a donc des annexions aux conséquences lourdes car cela fait jouer chez les peuples la notion de Contrat Social. Sur le plan international, ni mariages, ni guerres ne valent encore : ce sont les peuples qui décident.
[...] Pourtant alliés telle que la Russie jusqu'en 1817. De la conduite impériale, il ne reste pas grand-chose après le traité de Vienne en 1815. L'Europe des rois a triomphé ; les périodes révolutionnaire et impériale ont eu pour effet de déclencher les nationalismes (voir Dos de mayo et Très de mayo de Goya) en vertu du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Peut-on parler pour cette période d'une idée européenne ? La domination française a gêné cette idée, il aurait mieux fallu faire jouer l'intégration, comme le décrit Hugo avec son idée des états unis d'Europe Fichte peuple allemand lève toi et 1808 en Espagne. [...]
[...] On procède aussi à la définition d'un nouveau statut pour le clergé car il occupait d'importantes fonctions en tant que premier ordre : l'égalité supposant la tolérance (en 1789, les protestants sont reconnus, puis en 1791, les juifs grâce à l'Abbé Grégoire), le clergé est lié à la nation. La nation a donc une dimension religieuse : les représentants catholiques sont élus (tout comme les parlementaires) La conception de la nation est restée fondamentale, et exportée à l'extérieur. Il y a toutefois une ambiguïté sur le Citoyen. En France, on est citoyen d'une double manière : par le sang, et par le sol puis la naturalisation ; l'Etat civil dépend de l'Etat et non plus de l'Eglise. Cela pose quelques problèmes : - La question des femmes. [...]
[...] L'idée de nationalisation est étrangère à la Révolution française car elle est contraire au principe de propriété privée. L'Etat peut cependant inciter la production, les échanges, car la guerre nécessite cela : il faut s'organiser car l'arme économique peut jouer en faveur de la nation. La dimension sociale et culturelle : l'Etat reprend les fonctions éducatives progressivement, mais d'une manière relativement modeste. Ce sur quoi il faut revenir, c'est les choix que l'Etat a faits vis-à-vis de la société, chargé de recréer par la méritocratie une nouvelle élite méritocratie. [...]
[...] Il participa à l'œuvre Révolutionnaire, et fut proscrit car il vota la mort de Louis XVI. Louis XVI dira en parlant de lui : J'ai pour adversaire la bonne littérature et pour allié la mauvaise Chateaubriand a cautionné l'œuvre de réconciliation avec l'Eglise catholique (Le Génie du christianisme et entra en conflit avec Napoléon I (il se prononça pour la restauration de la monarchie légitime.) Madame de Staël (fille de Necker) : Elle écrivit un : De l'Allemagne, sur l'importance des nations, et sur le refus de l'Allemagne de se plier aux valeurs de la Révolution. [...]
[...] Il y a une idée en rupture avec l'Ancien régime qui avait une armée de professionnels. Le peuple est la nation civile et politique mais il y a aussi une autre définition : il peut aussi inquiéter car il est violent et manipulable (comme le montre des évènements tels que le 10 août 1792, le mois de septembre 1792, les journées révolutionnaires, etc.) Le peuple peut aussi être vu comme la populace, potentiellement dangereuse ! En mai 1795, le peuple est désarmé. [...]
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