Nouvelles conflictualités, nouvel ordre mondial, 1991, François Mitterrand, guerre du Golfe
La guerre du Golfe, marque véritablement l'avènement d'un nouvel ordre mondial post Guerre froide marqué par la renaissance de L'ONU (Organisation des Nations Unies). Ce conflit débute avec l'invasion le 2 août 1990 du Koweït, par Saddam Hussein, dictateur à la tête de l'Irak. Cette dernière constituant une « rupture de la paix et de la sécurité » est rapidement condamnée par l'ONU. Ainsi, cette institution à la tête d'une coalition regroupant 29 pays de la communauté internationale adresse donc, le 29 novembre, un ultimatum à l'Irak visant à le sommer de libérer le pays pétrolier. La date butoir de cet ordre fixée au 15 janvier n'étant pas respectée par les forces irakiennes, une intervention militaire est lancée. Dans ce contexte, il est donc légitime de mettre en perspective les enjeux de la guerre du Golfe, conflit qui permet de comprendre l'établissement d'un nouvel ordre mondial.
[...] SCH Pauline Les nouvelles conflictualités depuis 1991, reflets d'un nouvel ordre mondial. Analyse d'un document guerre du Golfe, marque véritablement l'avènement d'un nouvel ordre mondial post Guerre froide marqué par la renaissance de L'ONU (Organisation des Nations Unies). Ce conflit débute avec l'invasion le 2 août 1990 du Koweït, par Saddam Hussein, dictateur à la tête de l'Irak. Cette dernière constituant une rupture de la paix et de la sécurité est rapidement condamnée par l'ONU. Ainsi, cette institution à la tête d'une coalition regroupant 29 pays de la communauté internationale adresse donc, le 29 novembre, un ultimatum à l'Irak visant à le sommer de libérer le pays pétrolier. [...]
[...] Avec ce nouvel ordre, les crise[s]internationale[s] tentent d'abord d'être résolues par la diplomatie, le dialogue comme l'illustre le délai pris par les Nations Unies pour permettre un dialogue entre ceux qui pouvaient infléchir le destin irakien. L'ONU garante de la paix tient donc également un rôle de médiateur, permettant d'apaiser les tensions pour favoriser de prime abord les négociations diplomatiques avant l'envoi d'une force armée Toutes ces actions menées collégialement autour de l'Organisation de Nations Unies servent à défendre différents enjeux, tant à l'échelle du Koweït qu'à l'échelle mondiale et sont légitimées au nom du respect du droit international Avec le droit des peuples à disposer d'eux- mêmes la souveraineté des peuples est ici revendiquée, rappelée. [...]
[...] Dans ce contexte, il est donc légitime de mettre en perspective les enjeux de la guerre du Golfe, conflit qui permet de comprendre l'établissement d'un nouvel ordre mondial. Pour se faire, nous nous appuierons sur l'allocution radiotélévisée de François Mitterrand, Président de la République Française de 1981 à 1995, du 16 janvier 1991 qui annonce la participation de la France dans la guerre du Golfe ; soit le lendemain du non respect de la Résolution 678 du Conseil de Sécurité de l'ONU (dont fait partie la France). [...]
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