À la fin du 18ème siècle, la planète a déjà été largement explorée par les Européens, il reste peu d'espaces habités méconnus ; dans l'Antiquité, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont été découverts. Au Moyen-Age, il y a eu peu d'évolution à ce niveau là, la Chine a été découverte. À la renaissance (15-16ème siècle), un nouveau chemin a été établi pour aller en Inde, l'Amérique a été découverte (Christophe Colomb, 1492), au 17ème siècle, la Hollande a été découverte (...)
[...] Construire ces réseaux permet d'agir sur la nature par des travaux d'utilité publique et sur le corps social en fondant une nouvelle société basée sur le travail. Cette vision de Saint-Simon est complètement opposée au monde tel qu'il l'a connu quand il est né; en pleine féodalité, avec des rois, des paysans, etc. pour un monde rempli d'égalité. Cela doit devenir un monde qui réunit les hommes pour construire un monde meilleur. La croyance en les hommes doit devenir la meilleure religion de l'humanité (religion vient de religere, réunir les hommes). [...]
[...] La ville est donc considérée comme un tissu; on retrouve l'organisation du corps humain. Haussmann, qui est préfet à Paris sous le Second Empire s'inspira de tout cela. La ville est désormais conçue comme un noeud de grands réseaux de transports. Pour Paris, c'est aujourd'hui le point de convergence de toute l'économie et la circulation française. Les grandes villes sont sur le plan économique, un centre. Avec les grandes banques et les grandes firmes par exemple (centre d'impulsion économique), un lieu de formation de capital. [...]
[...] A chaque niveau de relation, il faudra des niveaux de villes différents. Au niveau interrégional, il faut des centres provinciaux. Il y a une idée de catégories d'échanges selon leur échelle, des catégories d'axes de communications et de villes; tout comme nous l'observons aujourd'hui. À partir du début du XIXème siècle se multiplie l'idée de villes utopiques, idéales. L'une des visions les plus caractéristiques de l'époque est formulée par un auteur que Marx annoncera comme l'inventeur du communisme utopique. Pour Capet, la ville parfaite doit avoir un tracé rationnel en échiquier, avec des ilots identiques et des circulations séparées. [...]
[...] A la même époque, en se fondant sur la physiologie, les réseaux vont être, comme dans le corps humain accompagné de noeuds et de canaux. Les villes représentent les noeuds du système. Pour les économistes libéraux, les penseurs utopistes, la ville n'est plus qu'un fait social, la ville est désormais un centre d'impulsion et d'organisation de l'activité économique; un centre économique. On retrouve là des ingénieurs qui seront les premiers urbanistes de l'histoire. En 1881, Gislard (un ingénieur) représente l'espace français par une combinaison de lignes et de points. [...]
[...] II) Invention de la machine et la mécanisation des tâches L'invention du moteur et la mécanisation des procédés de production ont commencé en Angleterre, au 18ème siècle. La machine à vapeur a été créée par Newcommen (vérif ortho) en 1710- 1712; elle servait à pomper l'eau des puits de mine qui étaient constamment inondés à l'époque. James Walt améliore la machine de Newcommen et résoud les problèmes de chaleur. Il y a une réorganisation de la production qui s'effectue grâce à une série d'inventions de l'industrie du coton; en 1733, John Key améliore le métier à tisser. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture