Rapports de force internationaux, nouvel ordre mondial, hyperpuissance, Empire du Mal, guerre froide, éclatement du bloc de l'Est
Durant les années 1980, la résurgence de la guerre froide a multiplié les conflits périphériques en Asie, Afrique et Amérique du Sud. Il en résulte une situation d'instabilité générale, un « désordre mondial » aggravé par le terrorisme. De plus, le sous-développement, la malnutrition, l'endettement du tiers-monde, le chômage de la Triade et la montée de l'intégrisme religieux aggravent la situation.
La fin de la guerre froide : la reprise économique des économies industrialisées et le lancement de l'IDS a provoqué une crise de confiance en URSS : les Soviétiques sont-ils encore capables de relever les défis américains ? De plus, la catastrophe de Tchernobyl révèle les carences de l'URSS dans le domaine de l'énergie. Malgré l'avance des communistes dans le monde (Afrique : Angola, Mozambique, Éthiopie ; Amérique du Sud et Asie du Sud Est), ces régimes ne sont pas reconnus par la communauté internationale. De plus, le conflit afghan montre les limites de l'URSS (c'est le Vietnam soviétique). Ainsi, l'URSS tente de réduire ses armements (propose même de dénucléariser l'Europe). La reprise du dialogue revient en 1985 avec le Sommet de Genève, puis le traité de Washington réamorce le désarmement. Gorbatchev continue d'ailleurs unilatéralement de désarmement de l'Europe, en retirant des divisions en RDA.
[...] Gorbatchev continue d'ailleurs unilatéralement de désarmement de l'Europe, en retirant des divisions en RDA. Conséquence de l'éclatement du bloc de l'Est : l'échec du putsch d'août 1991 a sonné la fin de l'URSS. De plus, les déclarations d'indépendances et la création de la CEI ont balayés les fondements du totalitarisme soviétique. Même si la CEI dispose d'une énorme puissance militaire de l'armement soviétique), elle est désordonnée. La Russie s'est éloignée des affaires internationales pour se consacrer à ses affaires internes, qu'elles soient économiques (libéralisation) ou sécuritaires (guerre de Tchétchénie). [...]
[...] De Kaboul à Bagdad : la croisade de George W. Bush : les USA ont acquis au Moyen-Orient, en raison de l'importance stratégique de la région, une position hégémonique. Les attentats contre le World Trade Center (symbole économique) et le Pentagone (symbole militaire) ont radicalisé les USA. Aussi Bush déclare annonce la lutte du bien contre la mal déclarant la guerre au terroriste Oussama Ben Laden qu'ils avaient soutenu 20 ans auparavant. Après avoir renversé le régime des Talibans, Bush définit une liste des Etats voyous : Corée du Nord, Iran, Irak, Libye, Syrie ; tous accusés de vouloir acquérir des armes de destruction massives, biologiques ou nucléaires. [...]
[...] Les nouveaux rapports de force internationaux Vers un nouvel ordre mondial ? Durant les années 1980, la résurgence de la guerre froide a multiplié les conflits périphériques en Asie, Afrique et Amérique du Sud. Il en résulte une situation d'instabilité générale, un désordre mondial aggravé par le terrorisme. De plus, le sous-développement, la malnutrition, l'endettement du tiers-monde, le chômage de la Triade et la montée de l'intégrisme religieux aggravent la situation. La fin de la guerre froide : la reprise économique des économies industrialisées et le lancement de l'IDS a provoqué une crise de confiance en URSS : les Soviétiques sont-ils encore capables de relever les défis américains ? [...]
[...] Au Maroc, le front Polisario réclame toujours l'indépendance du Sahara Occidental malgré une intervention de l'ONU qui proposait un référendum sur l'indépendance L'hyperpuissance contre L'Empire du Mal La chute du mur constitue pour les USA le début d'une nouvelle ère d'hégémonie totale. Le renforcement du leadership et le nouvel ordre international : le statut de puissance dominante oblige les USA à être présent partout le droit international est bafoué. Or, si les interventions américaines ne sont plus impérialistes le droit international reste plus ou moins défendu en fonction de l'importance des intérêts américains. [...]
[...] De plus, le sommet de Camp David II ne jette pas les bases de la réconciliation. Après une courte détente (mort de Yasser Arafat), le conflit reprend lorsque le Hamas prend le pouvoir et envahit Gaza. Face aux tirs de roquettes palestiniennes, Israël déclenche l'opération Plomb durci et détruit les rampes de lancement de roquettes (1000X plus de morts palestiniens). Le conflit israélo-palestinien semble interminable parce qu'Israël ne veut pas admettre une Palestine qui n'aurait comme seul but de la détruire et parce que les palestiniens refusent d'accepter le colonialisme israélien. [...]
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