Napoléon s'est toujours inscrit comme défenseur des acquis révolutionnaires. Il amorce même les prémisses de la laïcité et affirme une réelle volonté de contrôle des cultes, et il semble que ce soit avec lui que la religion soit devenue un instrument de l'ordre social. Si dans un premier temps, l'arrivée au pouvoir de Napoléon après la période révolutionnaire marque un apaisement, il semble que la question religieuse demeure par la suite problématique et que la crise n'ait été éteinte que par le contrôle total des cultes par Napoléon.
[...] En 1813 est finalement signé le Concordat de Fontainebleau, sensé mettre un terme aux affrontements et réaffirmer le pouvoir de Napoléon. Mais Le pape Pie VII signe puis se rétracte. Napoléon tente d'appliquer le texte de force mais se heurte à un refus de l ‘épiscopat français. Sans le soutien du pape en Italie, Napoléon n'obtiendra rien des ecclésiastiques en France. Ses appuis s'affaiblissent. Pie VII entre dans une résistance spirituelle à Napoléon, et marque l'échec du gallicanisme tant désiré par Napoléon. [...]
[...] Le renouvellement des évêques entraîne une fusion entre différentes tendances. En 1804 ce renouvellement privilégie par exemple les hommes de l'Ancien Régime. Il permet aussi une réorganisation paroissiale, mais le manque de prêtres pose quelques problèmes de recrutement. La reconstruction du catholicisme sous tutelle impériale C'est avec Napoléon que naît la tentative d'instaurer une religion impériale. Il s'agit bien de faire entrer cet ordre au service de l'empereur. Ce phénomène est visible notamment par des signes voulus par Napoléon : le Sacre, mais aussi la création de la Saint Napoléon, l'idée d'une quatrième dynastie, et le développement d'un catéchisme impérial. [...]
[...] Ces congrégations sont aidées, et surveillées, par l'Etat, et participent d'un catholicisme en reconstruction. La crise religieuse Aux sources du conflit religieux se trouvent les mécontentements soulevés par les Articles Organiques du Concordat, et également le problème de l'Italie. En effet, le papa a refusé de reconnaître la République et a excommunié Napoléon. Bien entendu, dans ces conditions, le Concordat ne peut plus fonctionner. Napoléon joue alors de fermeté et de négociations. Il renforce le contrôle du culte et des évêques. Il entreprend la fermeture de plusieurs Compagnies. [...]
[...] Napoléon et les cultes Napoléon s'est toujours inscrit comme défenseur des acquis révolutionnaires. Il amorce même les prémisses de la laïcité et affirme une réelle volonté de contrôle des cultes, et il semble que ce soit avec lui que la religion soit devenue un instrument de l'ordre social. Si dans un premier temps, l'arrivée au pouvoir de Napoléon après la période révolutionnaire marque un apaisement, il semble que la question religieuse demeure par la suite problématique et que la crise n'ait été éteinte que par le contrôle total des cultes par Napoléon. [...]
[...] À droite d'abord : un refus net à la fois politique et spirituel de la part des évêques qui forment La Petite Eglise notamment en Vendée et en Normandie. À gauche ensuite, puisque les tensions entre Brumairiens, mais aussi dans l'armée, subsistent. Le Concordat est aussi très critiqué par les idéologues comme Benjamin Constant. Mais c'est en 1802 qu'est palpable la tension papale, avec la Loi des Articles Organiques. Ce décret d'application du Concordat permet à l'Etat de réaffirmer ses prérogatives, dans des domaines comme l'Etat civil ou encore le mariage civil. [...]
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