Dissertation de Géographie sur l'histoire des villes. Comment et quand sont-elles apparues ? Comment se sont-elles développées ?
[...] Désormais elle est le lieu où progrès est confondu avec progrès économique, où les industries et les usines de plus en nombreuses, polluent l'air en même temps qu'elles polluent son image. Aujourd'hui, le train de vie urbain est remis en cause, la pollution et les nuisances sonores et tout le reste, engendre un nouveau phénomène. La plupart des hommes travaillent en ville, mais beaucoup d'entre eux vivent toujours à la campagne, alimentant chaque jour les migrations pendulaires. Si la perception des villes a évolué à mesure que les structures changeaient, c'est bien que les deux phénomènes sont liés. La ville. [...]
[...] Le dynamise économique fait construire de nouvelles structures tout en conservant les marques de l'histoire et des infrastructures toujours plus nombreuses rétrécissent les distances séparant les villes. L'on construit des ponts, des routes et grandes voies. Il faudra attendre quelques siècles pour voir apparaître dans la ville, l'essor des transports avec les premiers métros qui donnent une dimension souterraine à la ville, l'automobile de plus en plus utilisée, fais désormais de la ville, l'espace du progrès, achevant définitivement son lien culturel avec le monde rural. [...]
[...] Portant, la ville voulant imposer sa supériorité, les idéologies urbaines étaient vues comme étant en contraste avec celles trop traditionnellement rurales, et mêmes leur étaient supérieures. Cet écart se fit sentir visiblement par la construction des murailles et des remparts qui marquaient une frontière de plus en plus forte entre les deux mondes Plus tard par la construction des villes annexes et de l'extension de la ville dans les banlieues, les frontières matérielles n'existent plus mais le symbole est bien présent, les banlieues étouffent la ville et la sépare des campagnes. Toujours plus. [...]
[...] Aujourd'hui pourtant, l'extension de la ville fait se brouiller les frontières et l'on parle de dilution de la ville et de ses frontières : il est donc plus difficile de déterminer l'espace urbain. Par ailleurs, la campagne, de par son mimétisme constant a toujours alimenter l'image de la ville, car sans l'admiration du monde urbain par le monde rural, la ville n'aurait certainement pas l'aura qu'aujourd'hui elle possède. Pourtant, à une période de l'histoire ou la ville fermait ses portes laissant de plus en plus en marge les campagnes, des révoltes paysannes eurent lieu, mais vaines car l'autorité de la ville a toujours su réprimer les rébellions. [...]
[...] Néanmoins, il reste au demeuré certain que si l'ONU prévoit 60% d'urbains d'ici 2030, c'est que la ville n'a pas fini de faire parler d'elle : la mondialisation semble alimenter des structures toujours nouvelles, des perceptions toujours différentes et tire très certainement son originalité de sa capacité à se réinventer, réaffirmer toujours plus son excellence culturelle et son idéologie. [...]
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