Mutations de la société française, 1850-2012, société industrielle, modernisation sociale, désindustrialisation, tertiarisation
Jusqu'à la fin des années 40, la population active française est dominée par le secteur primaire : 52% en 1850 et 36% en 1930, derrière l'industrie : baisse continue montre l'effet des deux révolutions industrielles. Aussi, l'urbanisation est lente. L'exode rural est faible : taux d'urbanisation passe de 32% en 1872 à 50% en 1931. Cette résistance a 2 raisons : baisse du taux de fécondité pour limiter le partage des terres entre les enfants, de 3,5 en 1860 à 2 en 1940 ; et une limitation de l'adoptions de techniques modernes (tracteurs) qui explique la nbeuse main-d'œuvre agricole.
[...] Il y a l'apparition d'inégalités sociales : apparition du chômage de masse en 1975 à 10,2% en 2012) qui touche surtout les Weurs les qualifiés : ouvriers, immigrés et jeunes. Ils sont aussi touchés par la précarisation de l'emploi : intérim ou CDD. La désindustrialisation entraîne une progression du tertiaire en 1975 à 72% en 2008) qui a 2 conséquences : la hausse des emplois qualifiés en 1975 à 41,5% en 2009) et la féminisation du W : leur taux d'activité passe de 50% en 1970 à 75% en 2006. [...]
[...] L'exode rural est faible : taux d'urbanisation passe de 32% en 1872 à 50% en 1931. Cette résistance a 2 raisons : baisse du taux de fécondité pour limiter le partage des terres entre les enfants, de 3,5 en 1860 à 2 en 1940 ; et une limitation de l'adoptions de techniques modernes (tracteurs) qui explique la nbeuse main-d'œuvre agricole. B)L'émergence progressive d'une société industrielle : De 1850 à 1940, il y a une industrialisation lente mais continue : 1850 : 26% des actifs ; en 1926 le 2ndaire dépasse le primaire. [...]
[...] Les 30 Gl profitent aussi à la tertiarisation de la pop active : 37% en 1946 à 52% en 1975. Cette hausse profite surtout aux cadres de la pop en 1954 à 19,5% en 1975 : hausse de 122%). Le monde ouvrier a une unité grandissante autour de 4 éléments : la durée (longue) du travail : loi de 1919 : journée de 8 heures et loi de 1906 :journée de repos ; les conditions de vie (salaires limités : pas de confort moderne); le risque (accidents de travail, vieillesse, pas de sécurité sociale) ; et le fait que le prolétariat rejoint de + en + les syndicats: la CGT a plus de 4 millions d'adhérents en 1937. [...]
[...] C)La France s'ouvre tôt à l'immigration : il existe des différences migratoires entre la F et l'Europe : en France : immigrés; en Europe : émigrés. Il y a 2 vagues d'immigration : 1880-1910 : continue mais modérée (1911 : 1,1 million d'étrangers (personne qui n'a pas la nationalité du pays où il réside) de la pop) et ils viennent surtout des pays voisins de la France. A.20 : vague d'immigration forte (1931 : 2,7 millions d'étrangers de la pop) et ils viennent de pays + éloignés mais tjrs d'€pe (de l'est) causes : immigration politiques (réfugiés) et religieuses (juifs) ; immigration économique (manque de main d'œuvre dans l'industrie : voir préc.) vers les régions industrielles. [...]
[...] Les immigrés connaissent une intégration difficile due à la faible croissance de chômage pour les étrangers en 2010). Ils connaissent la ségrégation surtout dans les villes : cités (difficultés sociales : ZUS délinquances et difficultés scolaires) à cause d'un sentiment de réticence dans la pop : FN + débats sur l'immigration et l'islam. Il y a aussi une crainte du communautarisme. Depuis 1850, il y a 2 transformations sociales essentielles en France : un passage d'une économie agricole à une économie moderne de services ; et le rôle croissant de l'immigration dans la population française. [...]
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