La période de 1914 à 1923, c'est-à-dire dès le début de la Première Guerre mondiale, s'impose comme la rupture majeure dans l'histoire récente du Moyen-Orient, parce qu'elle aboutit à la dislocation de l'Empire ottoman. En effet, l'Empire ottoman entre en guerre aux côtés des empires centraux en novembre 1914. Le pays doit mener une guerre moderne à laquelle il n'est pas préparé (insuffisances d'infrastructures, manque d'encadrement et d'équipement), mis à part le verrouillage des détroits il n'y pas d'opérations importantes. Le traité de Sèvres du 11 août 1920 doit régler le sort des territoires de l'ex-Empire ottoman et de la Turquie, réduite aux seuls territoires peuplés de Turcs.
[...] En effet, l'Empire ottoman entre en guerre aux côtés des empires centraux en novembre 1914. L'Empire ottoman puis la Turquie 1. L'Empire Ottoman dans la guerre, un rôle secondaire - Le pays doit mener une guerre moderne à laquelle il n'est pas préparé (insuffisance d'infrastructure, manque d'encadrement et d'équipement) mis à part le verrouillage des détroits il n'y pas d'opérations importantes. L'Armistice de Moudros le 30 octobre Bilan de la guerre : 325000 tués morts de maladies, autant de déserteurs, des milliers de personnes sont en fuite, massacre des Arméniens (accusés de favoriser les offensives russes entre 0,6 et 1,5 million mort) Le démembrement de l'Empire Ottoman et la Turquie Kémaliste principaux points du traité de Sèvres du 11 août 1920 Le traité doit régler le sort des territoires de l'ex-Empire ottoman et de la Turquie, réduite aux seuls territoires peuplés de Turcs. [...]
[...] Avec l'appui des promesses britanniques, le fils de Hussein s'installe dans certaines régions : en Syrie, Fayçal, et en Irak, Abdallah. Mais les Français expulsent Fayçal de Syrie et créent (avec une partie du territoire syrien) l'Etat du grand Liban (où les chrétiens sont majoritaires) en 1920 contre la volonté des nationalistes arabes partisans d'une grande Syrie. Du coup, Fayçal prend en Irak la place de son frère Abdallah (le mandat sur l'Irak prend fin en 1930 et l'adhésion à la Société des Nations en 1932) et Abdallah est nommé Emir de Transjordanie, par les Anglais (érigé en royaume en 1946). [...]
[...] Il engage une double lutte contre les Alliés et contre le gouvernement impérial d'Istanbul. Son alliance avec la Russie bolchevique et ses victoires contre les Arméniens, les Français en Cilicie, et les Grecs en Anatolie ouvrent la voie à la conclusion en juillet 1923, d'un nouveau traité. S'en suit la disparition en octobre du vieil Empire ottoman au profit de la République turque. Il entreprend la modernisation autoritaire du pays sur le modèle de l'Occident (laïcisation, interdiction du voile islamique, alphabétisation). [...]
[...] Ils prévoient le démembrement de l'Empire ottoman entre l'Angleterre, la France et la Russie Accord complété en avril 1917 par les accords de Saint-Jean-de-Maurienne attribuant des zones d'occupation à l'Italie et à la Grèce Le partage des dépouilles de l'Empire Ottoman (1919-1924) Malgré les promesses et les autorités mandataires, la France et la Grande Bretagne s'imposent par la force aux nationalistes arabes. Le 5 mai 1920, la conférence de San délimite des zones d'influence désignées sous le nom de mandats : à la France, la Syrie, au Royaume-Uni, la Palestine et la Mésopotamie. Rapidement ces découpages provoquent des problèmes : En Palestine l'Angleterre exerce directement son mandat. Elle y favorise l'immigration juive sur les terres publiques et reconnaît l'agence juive comme interlocuteur de l'autorité mandataire. Mais cela provoque des tensions. [...]
[...] Le reste du Moyen-Orient 3. Pendant la guerre révolte arabe dans l'Empire ottoman Entre 1915 et 1916, une correspondance est entretenue entre le chérif Hussein (gardien des lieux saints de l'Islam, émir du Hedjaz et vassal du sultan) et le haut-commissaire britannique en Egypte, sir Henry Mac Mahon. En échange de la révolte d'Hussein contre l'Empire ottoman, les Arabes espèrent la création d'un royaume arabe indépendant Le sionisme Le 2 novembre 1917, le secrétaire au Foreign Office du cabinet de Lloyd George, Arthur Balfour (1848-1930) dans une lettre à Lord Walter Rothschild déclare le droit des juifs à disposer d'un "foyer national" dans le respect des droits des populations locales, en Palestine par ailleurs promise à une administration internationale. [...]
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