L'un des principaux mouvements politiques de la Révolution Française, dont l'action a été à son apogée entre 1793 et 1794. Se réclamant porte-parole des couches populaires et de la moyenne bourgeoisie, les Montagnards sont ainsi dénommés pour avoir siégé, au sein de l'Assemblée nationale constituante, dans les rangées supérieures de l'hémicycle.
Issus en majorité de la bourgeoisie et des professions libérales (avocats, journalistes), les Montagnards se reconnaissent pour la plupart derrière leur chef de file Robespierre. Le mouvement rassemble des révolutionnaires aux profils les plus divers : des figures illustres issues du club des Jacobins tels que Saint-Just, Marat ; des membres non moins populaires adhérant au club des Cordeliers, notamment G. Danton, mais aussi le peintre David, etc.
[...] La lutte fratricide continue cependant. Minoritaires à la Convention Nationale, les Montagnards, avec Georges Danton en tête, s'appuient sur la Commune de Paris et sur le club des Jacobins qui disposent d'excellents relais dans tout le pays. C'est par ces pressions incessantes qu'ils parviennent à imposer le procès du roi Louis XVI en janvier 1793, ainsi que plusieurs mesures radicales pour sauver la Révolution menacée : création du Tribunal Révolutionnaire, du Comité de salut public, etc. Les Montagnards au pouvoir (juin 1793-juillet 1794) : Par les journées d'émeutes populaires du 31 mai au 2 juin 1793, les Montagnards évincent les Girondins (dont ils font exécuter les chefs) et s'emparent du pouvoir au sein du Comité de salut public. [...]
[...] Le mouvement montagnard pendant la Révolution française L'un des principaux mouvements politiques de la Révolution française, dont l'action a été à son apogée entre 1793 et 1794. Se réclamant porte-parole des couches populaires et de la moyenne bourgeoisie, les Montagnards sont ainsi dénommés pour avoir siégé, au sein de l'Assemblée Nationale Constituante, dans les rangées supérieures de l'hémicycle. Une mouvance radicale d'aspiration populaire : Issus en majorité de la bourgeoisie et des professions libérales (avocats, journalistes), les Montagnards se reconnaissent pour la plupart derrière leur chef de file Robespierre. [...]
[...] Aussi, lorsque les Girondins font leur entrée le 15 mars 1792 dans le gouvernement, la Montagne peut-elle aisément imaginer avoir perdu la bataille. Et les faits corroborent cette thèse puisque la France déclare la guerre à l'Autriche et à la Prusse dès le 20 avril. Cependant, après la journée insurrectionnelle du 10 aout 1792 qui voit la chute de la monarchie à l'instigation des Montagnards , les deux factions jacobines s'accordent un temps pour proclamer la République, le 21 septembre 1792. [...]
[...] Dans ce climat, les Montagnards se déchirent entre plusieurs factions menées par J.R Herbert (les hébertistes) et Georges Danton (les indulgents), en marge des décisions robespierristes. Le 9 Thermidor An II(27 juillet 1794), Robespierre et les membres du Comité de salut public sont mis en accusation devant la Convention ; condamnés à mort, ils sont exécutés le lendemain. Durant la réaction thermidorienne, qui fait suite à la chute de l'Incorruptible jacobin, les Montagnards sont pourchassés et disparaissent politiquement. Par son éclectisme politique et idéologique, souvent paradoxal, la Montagne préfigure les diverses tendances du républicanisme qui s'impose au xixe siècle. [...]
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