Le monstre du loch Ness, surnommé Nessie, est bien l'attraction la plus connue du monde écossais, il tient son existence des paroles de témoins isolés l'ayant vu ou approché, et de photographies dont certaines ont été authentifiées. Pourtant, peut-on affirmer qu'une bête, dont l'espèce nous est inconnue mais dont la renommée est aujourd'hui mondiale à la grande satisfaction de l'Agence nationale du tourisme en Ecosse, dorme dans les eaux profondes du lac ?
[...] Une nouvelle photographie du monstre, celle du docteur Robert Wilson, est publiée dans le Daily Mail du 21 avril 1934. Ses détails impressionnent les lecteurs et entretiennent le débat. On y voit très précisément un cou sortant de l'eau. Mieux encore, un film est tourné quelque temps plus tard par Malcolm Irvine, mais la pellicule se perd. Le conflit de la Seconde Guerre mondiale n'éteint pas la légende. Des témoignages, civils et militaires, continuent d'être enregistrés et un autre cliché, réalisé par Lachlan Stuart le 14 juillet 1951, révèle la présence de plusieurs bosses sur le corps de la bête. [...]
[...] La récente route qui borde le lac connaît une fréquentation importante et les témoignages auprès des journalistes se multiplient. Enfin, le 13 novembre de la même armée, un premier cliché est pris de la fameuse bête. Authentifiée par les laboratoires Kodak, la photographie de Hugh Gray, en faisant le tour du monde, offre au monstre et au site qui l'entoure une notoriété internationale. Elle déclenche également une polémique. Une large partie de la communauté scientifique s'avoue sceptique et réclame d'autres éléments plus convaincants pour s'intéresser ce qu'ils considèrent n'être pour l'instant qu'un phénomène de foire. [...]
[...] L'épais brouillard qui couvre régulièrement sa surface, l'opacité de son eau et les ruines du château d'Urquhart qui le borde sont des éléments l'origine d'une partie de son mystère. La légende d'un monstre qui vivrait dans cette région est très ancienne. en 565, saint Colomba aurait rencontré une étrange bête aquatique dans la rivière Ness. Les archives nous font observer que, tout au long du XIXe siècle, de nombreux témoins vont propager l'idée qu'un monstre habite le lac. Le premier spectateur avoir laissé son empreinte dans la légende de Nessie est un certain Jimmy Hossack en 1862. [...]
[...] D'autres études ont clairement écarté la présence hypothétique d'un gros esturgeon de la Baltique, d'un phoque gris ou d'un plésiosaure, un animal préhistorique. Quant aux résultats des expériences au sonar, ils sont relativiser et rapprocher de l'observation de simples bancs de poissons. Néanmoins, ces thèses n'éteignent pas la flamme ardente qui anime certains exaltés, passionnés de cryptozoologie. Ils songent encore découvrir ce qui se cache sous la surface du loch Ness : peut-être une espèce inconnue ou en cours de transformation ? [...]
[...] Les dernières observations au sonar ne permettent pas de faire d'avancées significatives. La dernière grande expédition qui se tient en octobre 1987, l'opération Deepscan, couvre la majorité des eaux du lac et arrive la même conclusion floue que les précédentes missions : la présence d'une masse dans les profondeurs du Lac. Même si de nouveaux éléments tentant de prouver l'existence de Nessie nous arrivent encore aujourd'hui sur nos écrans, le rêve de découvrir la bête semble éteint. De récentes informations ont accru la désillusion des plus passionnés. [...]
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