Monde socialiste, mort de Staline, déstalinisation, socialisme, pacte de Varsovie, Khrouchtchev
Les dirigeants qui ont eu la chance d'échapper aux purges veulent mettre fin à une dictature personnelle. Une direction collégiale est mise en place. Khrouchtchev devient secrétaire général et est assisté par Béria (sécurité), Molotov (Affaires étrangères), Boulganine (armée), Kaganovitch (économie). Les rivalités entraînent l'élimination de Béria en juin 1953, la démission de Malenkov (Président du Conseil) en 1955 et la démission de Molotov en 1957.
[...] La victoire des hommes d'appareil après 1964 Brejnev est désigné secrétaire du parti assisté par Kossyguine (chef du gouvernement) et Podgorny (Chef de l'Etat). La nouvelle direction remet en cause toutes les réformes de Khrouchtchev. On incite les paysans à produire plus par des exemptations fiscales et des incitations financières. Les usines sont plus libres de leur politique. Cependant, les intellectuels sont plus surveillés et la population est plus contrôlée par le KGB et le Komsomol. Le socialisme, un modèle unique Les satellites suivent l'exemple du PCUS : en Tchécoslovaquie, la mort de Gottwald entraine le passage à une direction collégiale. [...]
[...] Le monde socialiste après Staline La succession de Staline Les dirigeants qui ont eu la chance d'échapper aux purges veulent mettre fin à une dictature personnelle. Une direction collégiale est mise en place. Khrouchtchev devient secrétaire général et est assisté par Béria (sécurité), Molotov (Affaires étrangères), Boulganine (armée), Kaganovitch (économie). Les rivalités entraînent l'élimination de Béria en juin 1953, la démission de Malenkov (Président du Conseil) en 1955 et la démission de Molotov en 1957. Les dirigeants veulent mettre fin à l'arbitraire stalinien : de nombreux fonctionnaires sont réhabilités, le goulag est rattaché à la justice, la police secrète est dissoute et le KGB crée. [...]
[...] Khrouchtchev reconnait la pluralité des voies vers le socialisme mais Tito n'adhère pas au pacte de Varsovie. En 1956, des émeutes éclatent en Hongrie et en Pologne et aboutissent à la chute des dirigeants staliniens ; en Pologne, Gomulka prend le pouvoir et en Hongrie, et Imre Nagy est placé à la tête de la Hongrie, cependant, les manifestations entraîne l'arrivée soviétique et la fuite d'Imre Nagy, pourtant populaire. S'en suit une opposition entre modèles socialistes : les soviétiques critiquent les communes populaires et le grand bond en avant tandis que la Chine et l'Albanie (qui se rapprochent) critiquent la déstalinisation. [...]
[...] La tentative de réforme et son échec Khrouchtchev monte en puissance depuis 1952 et son accession au Politburo. Faisant partie de la direction collégiale, il élimine ses adversaire, pouvant compter sur l'armée, fort de sa participation à Stalingrad. Dès 1958, Khrouchtchev est seul au pouvoir, président du conseil et secrétaire du parti, sans associés. Khrouchtchev va tenter de moderniser l'économie et d'augmenter l'industrie de consommation lors du VII° Plan. Dès 1957, une décentralisation apparait, mais devant l'échec, la centralisation revient un an après. La politique agricole est un échec ; et la production baisse certaines années. [...]
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