Sciences politiques, Monarchie impériale, 1804-1814, guerre avec l'Angleterre, concentration des pouvoirs, pouvoir de Napoléon, traité d'Amiens
Le pouvoir de Napoléon a été renforcé avec le traité d'Amiens. Lorsque les Anglais ont vu que ceci n'était qu'un moyen de renforcer son pouvoir, ils ont repris les hostilités en mars 1803. L'Angleterre soutient tous les royalistes et les complots à l'encontre de Bonaparte, car ils veulent l'éliminer. Cependant, Bonaparte s'appuie sur cette hostilité pour renforcer son pouvoir et restaure l'hérédité et son ambition principale sera de proclamer l'Empire...
[...] Napoléon va garder le ministère de la police générale qui avait été créé en 1796 ; il aura été supprimé entre 1802 et 1804. En 1804, la police est redoutable. La police va s'informer sur tous les personnages importants du régime, cette mission est effectuée par la division de la sureté générale qui est composée par le biais de commissaires de police et obtient ses renseignements par un certain nombre d'agents. Ces indicateurs sont recrutés dans toutes les classes de la population. [...]
[...] Toutes ces pratiques despotiques donnent une mauvaise image du régime et en définitive, l'opinion publique deviendra hostile au gouvernement. Les complots vont amener Napoléon a prendre des précautions et assurer sa descendance. Il va faire rompre le mariage qui le liait à une femme stérile, Joséphine de Beauharnais et contracte une nouvelle union avec Marie-Louise d'Autriche qui lui donne en 1811 un fils : l'Aiglon. Toutefois, la naissance de ce fils ne garantie pas à Napoléon de conserver son pouvoir. [...]
[...] La presse départementale souffre aussi de cette censure. Ainsi, les journaux départementaux ne pourront pas publier des articles relatifs à la politique, sauf si ceux-ci sont repris de la presse nationale. Si le journal publie des articles non conformes, il sera supprimé. Un décret du 3 aout 1810 décidera qu'il n'y aura plus qu'un journal par département qui sera placé sous l'autorité du préfet et publié sous son autorité. Tous les journaux de Paris (ils sont au nombre de quatre) ont comme directeur le ministère de la police et au dessus de lui se trouve Napoléon. [...]
[...] Pour les royalistes, la mort du Duc d'Enghien est un régicide. Ainsi, avec la présence de Bonaparte à la tête de l'État, il n'y aucun espoir de voir réapparaitre la Monarchie en France. Bonaparte dispose que le régime puisse être transmis à un héritier dans l'hypothèse où il viendrait à mourir. Cette mesure sera mise en place par le Tribunat à partir d'avril 1804 et suggère que Napoléon soit désigné Empereur héréditaire de la République française. Le Tribunat et le Sénat accueillent cette proposition et ce dernier prépare une modification de la constitution lors du sénatus consult du 18 mai 1804, c'est la Constitution de l'An XII. [...]
[...] La bombe explosera après le passage de la berline et tuera 22 personnes. Ceci va pousser Napoléon a faire une politique de répression très ferme à l'encontre de ses opposants politiques. Une centaine de royalistes seront à la suite de l'attentat arrêtés et les meneurs du complot guillotinés. Du côté des jacobins, une centaine sera arrêtée et déportée en Guyane et aux Seychelles. Bonaparte fera aussi créer des tribunaux spéciaux dans lesquels aucun jury n'est présent et aucun pourvoi n'est possible. [...]
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