Modèle soviétique, URSS de Staline, 1928 à 1941, stalinisme, culture soviétique
« Industrialisation, planification, collectivisation » tels sont les mots d'ordre de Staline en 1928. Pour réaliser l'industrialisation, le Gosplan est créé pour fixer les objectifs et contrôler l'avancement. Cependant, la planification est contrôlée au final par le Politburo, qui n'est souvent pas au courant des réalités économiques, d'où de mauvaises décisions. Les plans sont financés par les prélèvements sur l'agriculture et la consommation, sacrifiés pour l'industrie lourde.
[...] Staline appuie son pouvoir sur des purges successives : en 1928, il chasse les koulaks et partisans de la NEP, en 1933, il poursuit les ennemis du peuple du parti est éliminé), en 1934, une vague de purges et de grands procès épurent l'intelligentsia : en 1936, le Politburo perd 70% de ses membres, en des généraux et 80% des colonels de l'armée rouge sont exécutés. En aout 1940 : Trotsky est assassiné au Mexique. Quand il y a procès, on assiste aux autocritiques, durant lesquels les accusés s'accusent de ridicules faits. Ces répressions entraîne un affaiblissement du régime : l'administration perd ses membres et l'armée ses plus brillants généraux, mais c'est à ce prix que Staline peut établir une dictature sans partages. Il fait de sa personne l'objet d'un véritable culte et l'armée rouge est louée. [...]
[...] Leurs logements sont rares et misérables. De plus, il y a une véritable maltraitance sociale : paye à la pièce, conditions d'accès aux prestations sociales, l'augmentation du volume horaire en 1940 ; finalement, l'intelligentsia est maîtresse du pays : elle est favorisée (salaires, rationnement) et caractérise un esprit de recherche et de réussite. Elle crée en quelque sorte une nouvelle bourgeoisie critiquée par Trotsky, malgré l'absence de propriété privée et d'hérédité). A partir des années 1930, l'art est contrôlé : sous l'influence de Jdanov, le réalisme socialiste doit s'imposer : l'art doit se dévouer à l'idéologie, aux luttes des masses, à l'histoire du communisme. [...]
[...] La collectivisation est presque terminée (en de la surface appartient à l'Etat). De plus, on essaye de développer les industries de consommation, même si l'industrie lourde reste la priorité. On voit apparaître le stakhanovisme (qui a pour but d'exalter la production. Cependant, le résultat n'est qu'une désorganisation des entreprise). Le retard des transports est comblé par l'achèvement des canaux et du réseau ferroviaire. Face aux tensions européennes, le troisième plan quinquennal est synonyme de développement des armements (qui progressent de 300% par an). [...]
[...] Le modèle soviétique : l'URSS de Staline de 1928 à 1941 Une nouvelle voie économique Industrialisation, planification, collectivisation tels sont les mots d'ordre de Staline en 1928. Pour réaliser l'industrialisation, le Gosplan est créé pour fixer les objectifs et contrôler l'avancement. Cependant, la planification est contrôlée au final par le Politburo, qui n'est souvent pas au courant des réalités économiques, d'où de mauvaises décisions. Les plans sont financés par les prélèvements sur l'agriculture et la consommation, sacrifiés pour l'industrie lourde. [...]
[...] L'opposition paysanne et la désorganisation fait reparaître la famine en 1932-1933. L'industrie lourde est la priorité : elle absorbe 80% des investissements industriels. Le nombre d'ouvriers augmente et leur organisation est repensée pour plus de productivité : on les paye à la pièce, des primes sont données aux meilleurs, une discipline est instaurée. En cinq ans, l'industrie lourde a progressé de 2 à 3 fois. Cependant, les industries de consommation progressent faiblement, tout comme les transports. Finalement, l'industrialisation s'accompagne d'une modernisation du pays arrière : l'Oural et la Sibérie se développent. [...]
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