Le modèle soviétique, des années 50 aux années 70, cours d'histoire niveau terminale de 18 pages
Depuis la révolution russe, le modèle communiste soviétique a toujours été considéré, comme une alternative au modèle politique et économique libéral et ses partisans voyaient en lui celui qui l'emporterait nécessairement dans la confrontation historique avec le capitalisme du fait de sa supériorité et de l'inéluctable faillite du capitalisme, crise après crise.
[...] Un instrument d'aménagement du territoire : le goulag sert à assurer le transport de la main d'oeuvre en quantité voulue à n'importe quel endroit du territoire russe Un bilan mal connu Selon certaines sources russes millions de soviétiques seraient passés par ces camps entre 1923 et 1961, un homme soviétique adulte sur cinq aurait connu les camps En 1953, certains affirment que la population des camps de concentration atteint 12 millions de zeks ; d'autres sources parlent de 5 à 6 millions de déportés Dans les années 70 recours à d'autres méthodes en complément : L'assignation à résidence L'hôpital psychiatrique qui transforme les internés (pour motif politique) en épaves humaines sous l'effet de camisoles chimiques µ Carte : http://www.expo-goulag.ch/cartes/index.htm Les principales cibles de la terreur 1. La répression des aspirations nationales ð Aucune aspiration nationale des peuples non russes n'est tolérée. ð Les peuples supposés avoir collaboré avec les Allemands sont réprimés ( Ukraine notamment)kraine notamment)Uj ð Les peuples baltes et d'autres minorités sont durement réprimés; Selon Staline, le peuple russe doit être le peuple dirigeant et tous les autres doivent se réunir autour de lui et le glorifier. Toute culture non russe est interdite. [...]
[...] Une tendance bureaucratique de plus en plus nette, avec toute l'inefficacité et le gaspillage que cela induit. ú Irresponsabilité totale ú Aucune initiative possible 4. Elle est impérative L'exécution du plan présente donc un caractère d'obligation absolue. Dépasser les objectifs du plan est évidemment bien vu, ne pas les atteindre peut s'avérer dangereux Les statistiques des entreprises sont donc généralement gonflées à la base du système et elles le sont généralement encore tout au long de leur remontée vers le pouvoir central 5. [...]
[...] La natalité s'effondre et le vieillisement s'accélère, à l'exception des régions non-slaves, notamment musulmanes L'urbanisation s'est accélérée et les 2/3 de la population des citadins La société est de plus en plus éduquée et l'élévation du niveau d'instruction favorise l'émergence d'une nouvelle société civile attirée par la culture occidentale ð Le régime bénéficie d'une adhésion de façade de la part des soviétiques, mais ils n'ont pas la liberté d'envisager la moindre alternative au système. C'est une adhésion par défaut. Conclusion Ü Quand Brejnev meurt en 1982, le régime est figé, les institutions immobiles, le conservatisme généralisé, la gérontocratie stérilisante, la société étouffée. Le modèle soviétique a perdu beaucoup de son pouvoir d'attraction, quels que soient les acquis et les progrès qui ont pu survenir pendant cette longue période. Ü L'URSS peut-elle changer ? Ce système figé d'une totale rigidité n'a-t-il pas extirpé toute force de mouvement et toute possibilité d'adaptation ? [...]
[...] Le monde communiste est désormais bipolaire. Conclusion La chute de Khrouchtchev s'explique par plusieurs raisons : ú Une politique extérieure considérée comme aventuriste, notamment dans l'affaire de Cuba ú Des échecs économiques patents ú La remise en question des avantages de la nomenklatura : les apparatchiks n'ont pas pu le supporter L'arrivée au pouvoir de Leonid Brejnev, porté par les néostaliniens et devenu premier secrétaire du parti, illustre la victoire de la bureaucratie. L'URSS entre alors dans une période d'immobilisme et bientôt de gérontocratie B. [...]
[...] Le système du parti unique : ð Le PCUS, Parti communiste d'Union Soviétique, est considéré comme l'avant-garde de la classe ouvrière, elle-même avant-garde du prolétariat. ð Il contrôle toute la vie politique, sociale, culturelle et même, et surtout, l'état soviétique. ð Il fonctionne selon les principes léninistes du centralisme démocratique En réalité il doit suivre la ligne politique définie par le Secrétaire Général du parti qui le contrôle totalement, y compris le bureau politique dont les 12 membres sont nommés par le Secrétaire Général. [...]
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