Asie, développement, dragons, tigres
Le Japon a été le maître de la Corée et de Taiwan dans tous les sens du terme : dominateur d‘abord, parfois rude et cruel, il sera ensuite le modèle dispensateur de leçons qu‘il faut assimiler. Corée et Taiwan entendent prendre leur revanche économiquement : envie d‘étudier le rival pour voir ce qu‘il a de meilleur.
Le Sud-est asiatique est composé de pays très inégaux et contrastés. Deux mondes se distinguent : le monde indochinois (Myanmar, Laos, Cambodge, Viêt-Nam, Thaïlande), encore très pauvre et en difficulté (sauf Thaïlande) et monde malais (Philippines, Brunei, Malaisie, Indonésie) qui fait davantage figure d‘ensemble émergent.
[...] Fort taux de scolarisation et importance de l'enseignement supérieur, universitaire et technique. Le développement est remarquable sous le Premier ministre Lee Kuan Yew qui fait le pari de l'indu après l'indépendance pour vaincre le chômage : volonté de capter investissements étrangers, capte ainsi la première vague (60-70) des délocalisations des grandes firmes mondiales de l'électronique + pétrole et indu navale. L'île mise sur les nouvelles technologies, activités à forte valeur ajoutée et les services sont vigoureusement encouragés au détriment des industries bruyantes, salissantes et polluantes. [...]
[...] Deux mondes se distinguent : le monde indochinois (Myanmar, Laos, Cambodge, Viêt-Nam, Thaïlande), encore très pauvre et en difficulté (sauf Thaïlande) et monde malais (Philippines, Brunei, Malaisie, Indonésie) qui fait davantage figure d'ensemble émergent. Thaïlande est en quelque sorte le « cinquième Dragon » : se développe grâce à une richesse exceptionnelle en matière premières agricoles (1er exportateur mondial de riz), grâce à une indu diversifée du T-shirt au costume et des pièces détachées au montage automobile (présence de GM, Ford, Toyota, Mitsubishi). Bangkok est le second pôle automobile asiatique après Tokyo. C'est à la bourse de Bangkok qu'est née la crise asiatique de 1997. [...]
[...] C'est la « main d'œuvre bon marché, carburant des années de croissance, qui paie la facture de la crise » : bas salaires, absence de protection sociale, conditions de travail déplorables. Pas d'émergence d'un véritable marché de consommation. Le modèle asiatique de développement a souvent été celui du « vol d'oies sauvages » : III puis ISI et IPE. Dans les 60's, le jouet était souvent « made in Japan ». Il devient « made in HK » ou « made in Taiwan » dans les 70's, indo ou thaï dans les 80's. [...]
[...] Les paysans taïwanais recherchent des productions à fortes valeurs ajoutées. Taïwan devient alors une véritable puissance industrielle et compte trois types d'entreprises indus : secteur public, entreprises privées telles que kereitsus et chaebols et grandes entreprises centrées sur une activité précise (ex : Giant, numéro 1 de la bicyclette ou Evergreen pour les transports maritimes), et comporte également beaucoup de PME pour 22M hab ) qui sont à l'origine de 71% d'emplois production indu et 60% des exportations. Ainsi, île dispose de l'un des principaux excédents commerciaux de la planète, assez loin derrière l'Allemagne et le Japon, mais proche de la Chine. [...]
[...] HK est « un sas nécessaire à la Chine aussi bien pour les Hommes de la Chine que pour ses capitaux ». HK est le premier port mondial pour les conteneurs, son aéroport est le second d'Asie pour les marchandises et troisième pour les passagers. HK est aussi une très grande cité d'affaires, les « tycoons » (grands patrons chinois) sont les vrais maîtres de HK. C'est également une des plus grandes places financières du monde : près de 245 banques, seconde bourse d'Asie après Tokyo, 8ème bourse du monde. [...]
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