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? Les E-U ont renoncé à l'isolationnisme (= politiques étrangères des E-U caractérisées par la volonté de ne pas intervenir dans les tensions et les conflits en Europe) après Pearl Harbor (= base navale des E-U attaquée le 7 décembre 1941). Ils ont tenu un rôle primordial dans la SGM. Depuis 1945, ils sont plongés dans la guerre froide. Leaders du monde libre, ils font face à l'Union Soviétique. La reconstruction de l'Europe occidentale est pour les Américains la priorité. C'est que l'URSS a étendu son empire jusqu'à l'Elbe. La menace pèse sur l'Allemagne fédérale, la France, l'Italie, affaiblis par la guerre. En juin 1947, les E-U proposent le plan Marshall. Ils défendent ainsi la liberté des échanges, la libre circulation des idées, des marchandises et des capitaux. Dans le même état d'esprit, ils soutiennent les débuts de la construction européenne.
? Lorsque les soviétiques, en violation des accords internationaux, imposent en 1948 le blocus de Berlin, les Américains organisent un pont aérien qui apporte aux Berlinois nourriture, essence et charbon dont ils ont besoin. Ils vont encore plus loin. Contrairement à une tradition qui remonte à Georges Washington, ils signent le 4 avril 1949 le traité de l'Atlantique Nord, qui les engage à défendre leurs alliés européens. En juillet 1949, l'URSS fait exploser sa première bombe atomique. Les Américains perdent le monopole qu'ils détenaient depuis 1945 ; la course aux armements reprend. Aux Etats-Unis, la chasse aux espions est ouverte durant la période du maccarthisme (= mouvement politique développé au E-U au début des années 1950 par le sénateur McCarthy : tous ceux qui sont soupçonnés d'être favorable aux idées communistes ou simplement progressistes, sont soumis à des enquêtes policières et font l'objet de mesures de discriminations (la « chasse aux sorcières » En 1954, le maccarthisme est condamné par le Sénat). Julius et Ethel Rosenberg, accusés d'avoir transmis à l'URSS le secret de la bombe, sont condamnés à mort et exécutés en juin 1953.
? Tout au long des années 1950 et 1960, les E-U assurent par leur présence militaire, par leur arsenal nucléaire -bombe H depuis 1953) -, par leur aide économique, la liberté des Berlinois de l'Ouest et l'indépendance de l'Europe Occidentale (...)
[...] D'une ville à l'autre, le scénario est identique. Les émeutiers, en général plutôt des hommes jeunes, saccagent les boutiques et les immeubles officiels de leurs quartiers. La police réagit avec violence. A dans le faubourg de Watts, l'émeute de 1965 dure 5 jours. Le bilan est impressionnant : 34 morts blessés bâtiments détruits ou endommagés personnes interpellées. Watts fait école. En 1966 et émeutes éclatent. L'assassinat de Martin Luther King, le 4 avril 1968, déclenche des manifestations et des bagarres dans une centaine de villes. [...]
[...] Des chanteurs de rock, de folk, de musique country, comme Joan Baez et Bob Dylan, condamnent, à leur manière, une société d'abondance qui n'hésite pas à opprimer le peuple Viêt-Namien. Des libéraux, des contestataires, des politiques rejoignent le mouvement. Le grand chambardement tient à l'entrée en politique des babys boomers. Nés après 1945, élevés dans l'aisance matérielle, ils jettent un regard critique sur une civilisation qu'ils jugent exagérément matérialiste, conformiste, insensible au tiers monde. Remettre en cause la politique étrangère du pays, c'est aussi contester ceux qui l'élaborent, qui l'exécutent et qui l'approuvent. Le tissu social se déchire et l'image des E-U dans le monde en souffre. [...]
[...] Leaders du monde libre, ils font face à l'Union Soviétique. La reconstruction de l'Europe occidentale est pour les Américains la priorité. C'est que l'URSS a étendu son empire jusqu'à l'Elbe. La menace pèse sur l'Allemagne fédérale, la France, l'Italie, affaiblis par la guerre. En juin 1947, les E-U proposent le plan Marshall. Ils défendent ainsi la liberté des échanges, la libre circulation des idées, des marchandises et des capitaux. Dans le même état d'esprit, ils soutiennent les débuts de la construction Européenne. [...]
[...] Comment expliquer ce destin exceptionnel. Quel modèle les Etats Unis offrent-ils à la fin des années 1960 ? I Les années 1950 et 1960 A. Les fondements de la puissance Américaine La société américaine repose sur l'égalité des chances, c'est-à-dire sur la liberté d'initiative et la compétition entre les individus. La population des Etats-Unis passe de 154 millions d'habitants en 1950 à 183 millions en 1960, puis 208 millions en 1970. Le baby-boom de l'après-guerre se prolonge. Immigration = place secondaire dans la croissance démographique (accroissement de la population), mais les U attirent des chercheurs européens de haut niveau, c'est le brain drain, le drainage des cerveaux Seconde Guerre Mondiale = favorisation de la croissance économique. [...]
[...] Les écoles donnent un enseignement artistique, les œuvres littéraires paraissent en livres en poche. B. Les mass media, modèle culturel Les mass media (=Ensemble des supports de communication, d'information, à l'échelle des masses (télévision, radio, journaux, cinéma, publicité, etc.) prennent une place importante aux E-U. Les studios de cinéma de Hollywood continuent d'imposer leurs productions, grâce au technicolor et au star-system (exemple : Marylin Monroe) (=politique de producteurs de films consistant à réaliser des films en mettant en évidence la participation d'acteurs renommés les stars dont la vie privée est largement dévoilée par les médias). [...]
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