Sciences humaines et arts, mise en réseau, ville, 19ème siècle, réforme de la voie, plans d'alignement obligatoire, espaces verts, coeur historique de la ville
Le 19ème siècle se traduit principalement par l'application et la systématisation des théories développées au 18ème siècle. Ce siècle est marqué par une volonté d'hygiéniser et d'aérer la ville avec pour modèle premier le système « vitaliste » théorisé par Bergson.
[...] Cette intériorisation de l'espace public se voit également avec les cathédrales du 19ème que sont les gares. En effet, les salles des pas perdus sont les salles où attendent les gens avant d'entrer dans le train et ces salles sont bien des espaces publics mais intérieurs. Ce nouveau réseau des voies ferrées donne lieu à de nouvelles vues à l'exemple de la place de l'Europe qui est au juste au-‐dessus des voies ferrées. C'est la 1ère fois qu'il y a vue sur ce réseau. [...]
[...] L'eau transporte les miasmes et les réseaux d'eau permettent d'apporter l'eau potable au cœur de la ville, d'une part car les zones de travail de la Seine ont été déplacées en aval et d'autre part car les sources des canaux sont situés en dehors de la ville. Les marchés qui étaient auparavant le long de la Seine sont également mis en réseau et participent à la mise en ordre de l'alimentaire. Ils sont classés selon leurs spécificités et on établit une carte des marchés de Paris. Les halles Baltard sont construites fin 18ème, on crée le ventre de Paris. Mais l'espace public change car la place de marché est remplacée par le marché place avec une fontaine au milieu. [...]
[...] Les poumons, quant à eux, sont les jardins et les squares, c'est à dire la nature qu'il faut absolument intégrer à la ville. Ce modèle engendre une modification des espaces publics qui sont maintenant vu comme faisant partie d'un tout. Ceci entraîne une mise en réseau nécessaire pour que le système fonctionne et que la ville ne soit plus malade. Déjà au 18ème siècle, il y avait une volonté d'ouvrir les places royales considérées comme places écrins en dehors de la ville. [...]
[...] Elles deviennent au 19ème siècle des lieux de passage et non des sas d'entrée comme le voulaient Ledoux lors de leurs constructions. La ville des réseaux se traduit également par une réforme de la voie, notamment due à la réforme de l'eau et des égouts. La voie change de forme car l'eau n'est plus collectée de la même façon. On passe d'un profil avec caniveau central à un profil bombé avec caniveaux et trottoirs de chaque côté. Une loi règlemente la largeur des rues imposant 20m et 4m de large de chaque côté pour les trottoirs. [...]
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