Mémoires de la Seconde Guerre mondiale, France, mémoire gaulliste, mémoire vichyssoise, négationnisme, mémoire de la Shoah
Le 1er septembre 1939 l'Allemagne nazie attaque la Pologne et entraîne le monde dans la 2nde Guerre mondiale.
Le 10 mai 1940 Hitler en lance une offensive à l'Ouest. Le 14 juin 1940, les Allemands entrent dans Paris, déclarée « ville ouverte ».
La défaite éclair entraîne une débâcle militaire et l'exode des populations civiles vers le sud.
La défaite a des conséquences politiques majeures : le nouveau président du Conseil, le maréchal Philippe Pétain demande l'armistice, signé le 22 juin 1940.
[...] Ne pas en parler permet d'éluder les responsabilité de l'administration française dans la déportation des juifs de France. « Les plaintes des victimes sont lassantes pour qui désire retrouver au plus vite la sérénité bienveillante des jours » (Emmanuel Mounier ) l'opinion n'est pas prête à comprendre ce qui parait inimaginable, c'est-à-dire le génocide et la barbarie. C. La mémoire vichyssoise. ANd9GcRRTFVg6ywnrtp3WhZfRQtuViXH4Z57RyWXeBfhDAtxg5tqsPl5OQFrance mémoires Pétain Pétain lors de son procès. Affiche de 1951. En 1954, Robert Aron (Histoire de Vichy) développe la thèse selon laquelle de Gaulle était "l'épée" de la France alors que Pétain en aurait été "le bouclier« . [...]
[...] La France fut, en fait, de tous les pays occupés à l'ouest comme à l'Est en 1943, celui qui fournit le plus d'ouvriers pour les usines allemandes. Le gouvernement mit tout en oeuvre pour fournir à Sauckel le contingent de volontaires qu'il exigeait ». R. Paxton, La France de Vichy, 1940-1944, Seuil Responsable de la main-d'oeuvre étrangère pour le Reich. La théorie du bouclier mise à mal. ANd9GcS3KSrU7w6DTv2fp1TSIWK-yrcLtsSkgRxhByL0NNb7HZJqz70i « Le fait qu'un Américain écrive sur la France fut ressenti par beaucoup comme une ingérence étrangère dans les affaires françaises. [...]
[...] C'est la fin d'une longue amnésie. Le réveil de la mémoire de la Shoah permet d'éviter la banalisation du crime contre l'humanité qui se traduit par la condamnation d'anciens responsables de Vichy ayant participé à la "solution finale". Après la guerre, la France se reconstruit sur le mythe résistancialiste, l'amnésie sélective ( attentisme de la majorité des français, collaboration et antisémitisme d'Etat ) et les refoulements mémoriels (mémoires occultées : anciens combattants et prisonniers de guerre, mémoire de la Shoah ) Ce n'est qu'à partir de la fin des années 70, en réaction à la diffusion des thèses négationniste, que commence véritablement l'élaboration d'une juste mémoire. [...]
[...] Des mémoires concurrentes mais qui convergent dans le cadre du résistancialisme. L'exaltation de la France résistante relègue l'existence du régime de Vichy dans l'ombre des "années noires« temps du résistancialisme : mythe selon lequel les français ont été majoritairement résistants (image héroïque d'une France massivement résistante). A. A la libération le contexte est favorable à une mythification de l'histoire. L es autorités politiques issues de la Résistance veulent refermer au plus vite la « parenthèse vichyste » et vanter la « France résistante ». [...]
[...] Simone Veil, Une vie, Stock Madeleine, surnommée Milou, sœur de Simone Veil Deuxième soeur de Simone, membre du mouvement de Résistance Franc-Tireur. La difficulté du témoignage en 1945. Déportés dirigés vers le Lutétia après leur libération. Copyright : DR Retour de juifs déportés en 1945. De retour des camps, les rescapés de la Shoah sont plus nombreux à vouloir témoigner qu'on ne l'a dit mais ils se heurtent à une société peu réceptive à l'évocation de leur souffrance. Les déportés raciaux donnent l'impression de déranger. « Les victimes sont toujours gênantes », écrit dans le journal L'Esprit en septembre 1945. [...]
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