On peut identifier différentes mémoires comme par exemple la mémoire des maquisards qui ont résisté principalement dans le Sud-est de la France. Le mémorial du Mont Valérien est le monument par excellence dédié aux résistants. Le Mont Valérien devient le monument officiel national de la résistance aussi bien intérieure qu'extérieure. En effet, De Gaulle a passé une grande partie de la Guerre en dehors du territoire d'où cette distinction résistance de l'intérieur et de l'extérieur (...)
[...] La solution finale fait que les Juifs ont très peu survécu aux mauvais traitements que leurs réservaient les nazis. Dans la mesure où très peu son de retour, leur voix n'a pas de poids par rapport à d'autres groupes plus importants comme les résistants. Cette mémoire du Génocide portée par les revenus est beaucoup moins audible. Simone Veil par exemple en est revenue m'ai n'a pas parlé pendant 20 ans. On sait que les Juifs ont été éliminés mais ce que l'on ne mesure pas à l'époque c'est la réalité et l'ampleur de ce qu'ils ont vécu. [...]
[...] Vichy a été officiellement condamné, on essaie d'oublier. Il y a visiblement un souci de mettre Vichy entre parenthèses. Les mots du général De Gaulle résument bien l'état d'esprit de l'époque : Vichy est nul et non-avenue On est en plein résistancialisme, il y a une sorte d'unanimité au sein du camp Français, on fait comme si tout le monde avait résisté et comme si le reste n'avait pas d'importance. Il en est de même pour la mémoire du Génocide juif dans les années 50 et 60. [...]
[...] Les Français ordinaires sont tous présentés comme des résistants potentiels contrairement aux Allemands qui sont la plupart du temps ridiculisés : c'est la traduction du résistancialisme. Même en faisant rire, la Grande Vadrouille relaie au niveau de la conscience collective les grands axes de la mémoire officielle. Il relaie l'occultation de Vichy ainsi que le mythe du résistancialisme. Ce film est loin d'être subversif et correspond à l'image que les Français aiment à se renvoyer d'eux mêmes. En ce qui concerne Jean Moulin, il doit sa renommé à l'action qu'il a mené pendant la Guerre. [...]
[...] L'oubli de la mémoire de Vichy et du Génocide Le problème du régime de Vichy a été expédié en quelques mois à Rion en disant que ce régime n'avait concerné que quelques individualités, que quelques dirigeants. Entre 1951 et 1953, des lois d'amnistie sont mises en place, on oublie, on fait comme si rien n'avait eu lieu. On note ici l'officialisation de l'oubli de Vichy, il y a un réel souci de mettre en avant la mémoire positive. De plus, peu à peu se développe une idée selon laquelle l'attitude de Pétain aurait été subtile. Certains commencent à dire que Pétain, par ses agissements, aurait protégé la France, c'est la thèse du bouclier. [...]
[...] Les mémoires officielles de la seconde guerre mondiale. Dans les années 50 et 60, de nombreux monuments aux morts ont été érigé en souvenir après la guerre, mais que cherche-t-on précisément à commémorer durant ces années qui succèdent à la guerre ? Les mémoires célébrées et les mémoires occultées. On peut identifier différentes mémoires comme par exemple la mémoire des maquisards qui ont résisté principalement dans le Sud-est de la France. Le mémorial du Mont Valérien est le monument par excellence dédié aux résistants. [...]
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