Guerre d'Algérie, mémoire, dogmes du FLN, harkis, indépendance
La mémoire est un événement qui est inscrit dans la conscience des personnes. Elle peut appartenir à un simple groupe de personnes ou bien à une société. Il n'y a pas une mémoire générale que tout le monde partage, mais des mémoires.
Ainsi les anciens combattants, les Algériens ou les harkis n'ont pas la même vision et donc mémoire sur ce qui s'est passé en Algérie. Pour les français, la fin de la guerre en Algérie en 1962 est vue comme une défaite diplomatique, tandis que les Algériens voient l'indépendance comme une libération.
C'est ainsi que l'on assiste à l'apparition de mémoires antagonistes, qui évoluent au fur et à mesure que le temps passe.
[...] Il s'en suit une guerre civile qui oppose les islamistes et le gouvernement et qui se caractérise notamment par des attentats. le FIS et le FLN se disent porteur de mémoire et critiquent l'autre de trahison. En France comme en Algérie les mémoires de la guerre d'Algérie sont présent. Pendant la période qui a suivi la guerre d'Algérie très peu d'historien ont étudié cette guerre. C'est véritablement à partir des années 1980 et d'un retour à la mémoire que les historiens s'y mettent comme l'Histoire de la guerre d'Algérie de Bernard Droz en 1982. [...]
[...] On assiste à un déferlement mémoriel entre les porteurs de mémoire. L'Algérie réhabilite elle de grands personnages ayant participé à l'indépendance comme Messali Hadj dont l'aéroport porte son nom (Tlemcen De plus l'université de Sétid devient l'université de Ferhat Abbas qui est un ancien du FLN yant participé au gouvernement de Ben Bella mais qui a dénoncé le parti unique. Il est faut prisonnier en 62 au Sahara pendant 3 ans, il meurt en 1985. La première chaire de l'histoire contemporaine est dévoilée en 1992. [...]
[...] Les mémoires de la guerre d'Algérie et leur évolution depuis 1962 Intro : La mémoire est un événement qui est inscrit dans la conscience des personnes. Elle peut appartenir à un simple groupe de personnes ou bien à une société. Il n'y a pas une mémoire général que tout le monde partage, mais des mémoires. Ainsi les anciens combattants, les algériens ou les harkis n'ont pas la même vision et donc mémoire sur ce qui s'est passé en Algérie. Pour les français, la fin de la guerre en Algérie en 1962 est vue comme une défaite diplomatique, tandis que les algériens voient l'indépendance comme une libération. [...]
[...] Cependant il existe des difficultés pour réhabiliter le MNA (fondé par Messali Hadj ) mais aussi les harkis dont leur histoire reste totalement occultée par le gouvernement algérien. En conclusion il y a plusieurs mémoires de la guerre d'Algérie. Comme celle des anciens combattants ou du FLN. Les mémoires s'opposent et ne voient pas la guerre de la même façon et sont utilisée à des fins politiques. Ce n'est que tardivement que l'on assiste à une évolution des mémoires et à un intérêt grandissant pour la guerre d'Algérie . [...]
[...] Les combats continuent entre les groupes armées notamment contre le MNA (mouvement national algérie ) qui font morts. Le FLN écrit une mémoire officielle qui est inscrite dans la constitution en 1963, cette mémoire parle de morts, là où les historiens se penchent vers morts. Une image est aussi mise en place et montre le soulèvement de tout un peuple contre l'envahisseur qui est diabolisé. Cette mémoire est relayée notamment par les films comme celui de Mohamed Lakdhar Amina : Au vent des Aurès qui raconte l'histoire d'une femme qui part à la recherche de son fils maquisard emprisonné par l'armée française. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture