Mémoires contradictoires, guerre d’Algérie, années 1970, mémoires déchirées, accélération mémorielle, temps des commémorations
Les accords d'Évian : ils divisent les porteurs de mémoire (= témoins ou acteurs d'un événement traumatisant qui cherche la reconnaissance de sa souffrance et la défense de ses intérêts.). Ils sont vécus comme une trahison pour les nostalgiques de l'Algérie française mais comme un jour de libération pour les indépendantistes. Les revendications sont diverses : reconnaissance et indemnisations pour les harkis, libre accès aux tombes de leurs défunts en Algérie pour les pieds-noirs.
[...] La presse ravive les tensions autour de la torture en exhumant les témoignages discordants des généraux Paul Aussaresses et Jacques Massu (2000). La loi Mekachera (2005) crée la polémique sur les bienfaits de la colonisation. En 2012, le 19 mars est déclaré journée du souvenir des victimes civiles et militaires du conflit. En Algérie, l'histoire impossible. Depuis 1962, l'État algérien stigmatise les seuls crimes commis par les Français. L'accès aux archives est interdit. Le FLN minimise le rôle des indépendantistes du MNA, celui des minorités comme les Berbères ou l'usage de l'islam dans la lutte contre le colonialisme. [...]
[...] Le temps des commémorations et des aveux La reconnaissance de la guerre en France. En 1997, les pouvoirs publics autorisent l'ouverture de certaines archives. La même année, le procès Papon réveille le souvenir des répressions policières d'octobre 1961. Le 5 octobre 1999, l'Assemblée nationale reconnaît par une loi que les événements d'Algérie étaient bien une guerre : les anciens combattants sont reconnus et ont ainsi droit à une pension. Jacques Chirac inaugure un mémorial en 2002. En 2012, à Alger, F. [...]
[...] Les mémoires contradictoires de la guerre d'Algérie depuis les années 1970 Comment étudier l'histoire de la guerre d'Algérie après l'indépendance ? Le temps des mémoires déchirées et militantes Les témoins de la guerre d'Algérie. Les anciens combattants (appelés du contingent, membres du FLN, de l'OAS, harkis) se sont réunis en associations (comme la FNACA*). Les partis et syndicats anticolonialistes (PCF, CGT) militent pour la reconnaissance du conflit. Les accords d'Évian : ils divisent les porteurs de mémoire témoins ou acteurs d'un événement traumatisant qui cherche la reconnaissance de sa souffrance et la défense de ses intérêts.). [...]
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