Mémoire résistante, 1944-années 1970, Libération, mémoire officielle gaulliste, mythe résistancialiste
Des Français divisés sous l'Occupation. Après la défaite de 1940, le maréchal Pétain, chef du régime de Vichy, collabore avec l'occupant nazi. La plupart des
42 millions de Français subissent et attendent la fin des « années noires ».
Certains collaborent activement (55 000 Français se sont engagés dans les forces de Vichy ou allemandes). D'autres entrent dans la Résistance (202 851 Français ont reçu une carte de Combattant de la Résistance).
[...] Une contre-mémoire maréchaliste se structure en 1951 à la mort de Pétain. Elle s'appuie sur la thèse du glaive et du bouclier (=Thèse développée par le journaliste RobertAron en 1954 selon laquelle Pétain cherchait à protéger les Français pour pré parer la libération armée par de Gaulle). La mémoire des Malgré-Nous Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans l'armée allemande) fait l'objet d'un premier conflit mémoriel en 1953. III-La construction d'une mémoire officielle gaulliste Le triomphe de la mémoire gaulliste. [...]
[...] La mémoire résistante (1944-années 1970) Comment se construit, dès la Libération, une mémoire sélective de la Seconde Guerre mondiale en France ? I-À la Libération s'élabore le mythe résistancialiste Des Français divisés sous l'Occupation. Après la défaite de 1940, le maréchal Pétain, chef du régime de Vichy, collabore avec l'occupant nazi. La plupart des 42 millions de Français subissent et attendent la fin des années noires Certains collaborent activement ( Français se sont engagés dans les forces de Vichy ou allemandes). [...]
[...] Toute la France est présentée comme résistante. II-L'éclatement des mémoires dans les années 1950 La politisation des mémoires. Les débuts de la guerre froide conduisent le parti communiste à se démarquer de la mémoire gaulliste. Il prétend être le parti des fusillés Les historiens ont établi que Français ont été exécutés par l'occupant. Ils étaient de différentes tendances politiques, la majorité étant communiste. Des mémoires marginalisées. Les mémoires des souffrances juives et tziganes sont inégalement entendues. Les déportés du STO sont assimilés aux prisonniers de guerre. [...]
[...] Le résistancialisme dans la culture populaire. Si le film de René Clément La Bataille du rail (1946) glorifiait la résistance des cheminots, ce sont les Français moyens qui sont moqués ou valorisés dans La Grande Vadrouille de Gérard Oury (1966). ! Jean Moulin Préfet en 1940, Il refuse de se sou mettre aux autorités allemandes, et gagne Londres en 1941. Chargé par de Gaulle d'unifier les différents mouvements de Résistance, il forme le Conseil national de la Résistance en 1943. [...]
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