Le Maroc avait résisté aux intrusions durant toute son histoire, des puissances étrangères et notamment les ottomans, les européens (français, espagnole portugais).
[...] En fait, quand les marocains parlaient des français il fallait inclure aussi, dans cette communauté, les européens espagnols, italiens, portugais, grecs etc. Toutes ces nationalités ont été amenées par la France, parfois francisés pour renforcer leur assise sur le pays .Ceci, se faisait sous la pression des groupes et groupuscules d'extrême droite comme présence française «l'action française la main noire et autres qui flirtaient souvent avec le racisme et la violence, soit disant pour contrer l'action de ceux qu'ils nommaient terroristes , en fait, les nationalistes. [...]
[...] Le roi commença par exercer le veto du sceau et refusait tout ce qui allait dans le sens contraire à la libération du pays exemple du dahir berbère qui voulait créer des tribunaux coutumiers dans les zones berbères afin de scinder la population en deux clans. Le 11 janvier 1944, le Manifeste de l'Indépendance, fut rédigé par un groupe de nationalistes intellectuels des grandes villes, et fut adressé, avec l'assentiment du roi, au Résident Général qui représentait la France au Maroc. Cette lettre demandait l'indépendance du Pays. A ceci la France répondit par la répression la plus violente. [...]
[...] En bref la France était bien présente mais jamais abstraction et négation de l'Etat marocain n'étaient faites. Cependant, la France se perpétuait par un système plus sournois, plus subtil, la colonisation de fait sur grandes régions agricoles le Gharb, la Haouz le Sousse, les terres étaient réparties entre des européens gratuitement ou presque. Les grandes entreprises, les ports, les compagnies de transports, les phosphates et autres minerais étaient au nom des français. Il en était de même pour les banques, les assurances etc. toute l'économie en fait. [...]
[...] Le roi fera appel au Président de la république qui essayait toujours de calmer les esprits. Les caïds signèrent leur appui fermes aux autorités françaises et contre leur roi sous l'égide du Glaoui , le pacha de Marrakech figure énigmatique, grand seigneur féodal doté d'un pouvoir absolu, et sa puissance dépassait les limites de sa région et même du Maroc. [...]
[...] Des succès militaires étaient obtenus par les rifains très disciplinés et très motivés. On a même frappé une monnaie propre à la zone nord (cf. l'ouvrage de Zakia Daoud sur cette guerre) L'armée espagnole commençait à perdre la guerre du Rif, les renforts affluaient mais en vain. Après une harmonisation entre français et espagnols, il fut nécessaire d'appeler à la rescousse Lyautey, l'homme fort de la région qui sauva in extrémis les espagnols. Il faut rappeler aussi que l'Espagne traversait une période dure de son histoire et elle ne pouvait ouvrir un front au Maroc. [...]
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