Mariage, XVIIIe siècle, mariage religieux, mariage d'intérêt, Révolution, révolution sentimentale
Au XVIIIe siècle en France, le mariage était un sacrement délivré par le curé de la paroisse et il n'y avait pas besoin du consentement des deux individus concernés s'ils étaient mineurs, mais si les futurs conjoints, ayant passé l'âge de la majorité, n'avaient pas l'accord de leurs parents et qu'ils n'avaient pas fait un avis officiel de leurs géniteurs, ils pouvaient se faire déshérités, comme le prévoit l'édit en février 1556 les enfants peuvent être déshérités s'ils n'ont pas le consentement paternel, s'ils étaient issus d'une riche famille, mais leur mariage n'était pas nul. À cette époque, le mariage était un évènement important pour certaines familles fortunées, souvent orchestré par les pères et la famille des deux parties concernées, qui avaient du patrimoine et un nom à faire prospérer, ce qui faisait du mariage un acte d'intérêt, plus qu'une union fondée sur les sentiments. Il ne prenait fin qu'à la mort de l'un des deux époux, ils se sont donc engagés mutuellement à être fidèles et à avoir des enfants.
[...] Le mariage religieux et d'intérêt a. Avant la Révolution : Officieusement, le consentement des époux était demandé, mais dans la pratique le consentement mutuel n'avait aucune valeur, car seul comptait le prestige du mariage pour les familles, l'union n'était pas nulle mais les époux pouvaient être déshérités. Le mariage religieux était le seul valide, car il était le seul mariage existant. Il y avait un devoir de fidélité et de procréation pour les deux conjoints Le mariage était clandestin, s'il n'y a eu pas de publication de ‘'bans'', ce sont les proclamations officielles d'une promesse de mariage, qui officialisaient le mariage, et si le mariage n'avait pas été béni par un prêtre, mais le mariage restait valide. [...]
[...] Le mariage a changé profondément au cours du XVIIème, tout aussi bien dans ses coutumes et pratiques que dans ses bases fondamentales, l'église n'a plus un aussi grand rôle dans le mariage après la Révolution. Il y a une évolution de la mentalité sur les différents sujets liés au mariage tel que la famille ou encore la natalité, car l'âge du mariage est essentiel pour le renouvellement des générations. Malheureusement après la Révolution, s'ouvre donc la question de la séparation des deux époux, car si le mariage n'est plus essentiellement un mariage religieux mais une union civil alors il ne devient qu'un acte devant la loi qui peut être rompu, c'est pour cela qu'a été créé le divorce en septembre 1792 pour permettre au mari et a la femme de se séparer. [...]
[...] L'amour devient la base du mariage et non plus l'argent ou le prestige. Il y a alors de nouveaux comportements qui apparaissaient, comme un nouveau concept de la famille, les parents ont eu plus d'influence sur les enfants, l'amour maternel va se développer. Il y a donc un renforcement du mariage car il est fondé sur les sentiments, et non plus sur les biens de son conjoint, la passion est au centre du mariage, l'amitié n'est plus alors valorisée pour sa conjointe mais la passion elle l'est beaucoup plus. [...]
[...] Il ne prenait fin qu'à la mort de l'un des deux époux, ils se sont donc engagés mutuellement à être fidèles et à avoir des enfants. Au cours de ce siècle, il y a eu divers bouleversements culturels, et ainsi un point de vue différent sur la question du mariage, se pose alors la question de savoir si le mariage reste toujours un acte purement religieux et d'intérêt. Je vais alors traiter d'une part l'aspect religieux et stratégique du mariage et d'autre part la révolution sentimentale qui s'est mise en place et qui a ainsi bouleversé les idées préétablies du mariage. [...]
[...] Après la Révolution : Il fallait le consentement du père pour un individu ayant moins de 21 ans, passé cet âge ils étaient libres de se marier A partir de septembre 1792, il y a eu la création du mariage civil, qui remplace le mariage religieux car il ne devient obligatoire aux yeux de la loi. Il y avait toujours un devoir de fidélité, mais il y a eu une limitation volontaire de la procréation, c'est ce qu'on appelle le malthusianisme. L'union des époux ne devait plus qu'être assistée de deux témoins majeurs Les hommes et les femmes continuaient à se marier tardivement aux mêmes âges qu'avant la Révolution. II. [...]
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