Mai 68, fiche d'histoire contemporaine de 2 pages
C'est l'entrée en scène d'une masse d'étudiants. La police entre dans la Sorbonne pour rétablir l'ordre ce qui est une rupture. Les étudiants de Nanterre ont été embarqués par la police lors de leur meeting à la Sorbonne. Les étudiants et les CRS s'affrontent dans la rue. Une douzaine d'étudiants est arrêtée. La Sorbonne est directement fermée. Ces affrontements provoquent un choc dans l'opinion publique. L'UNEF appelle à une grève nationale des étudiants et exige la libération des étudiants, la réouverture de la Sorbonne et le retrait de la police. La nuit du 10 au 11 mai est la nuit des barricades. Les étudiants dressent des barricades dans Paris. Elles sont retirées par la police au petit matin avec plusieurs blessés, des matraquages. Cette violence s'explique selon le Préfet de Police Maurice Grimaud, pour qui l'objectif est d'éviter l'usage des armes. Les personnalités religieuses, politiques, intellectuelles condamnent ces actes. Les étudiants sont appuyés par les syndicats ouvriers. Les militants de la CGT ont un sursaut face à ce déchainement de violence de la part de la police. Ils veulent un affaiblissement du pouvoir politique. La CFDT soutient directement les étudiants. Le FNE, le SNESUP, FO et la CGC appellent à une grève générale le 13 mai. Georges Pompidou qui était en voyage en Afghanistan choisit la stratégie de l'apaisement pour éviter une jonction entre étudiants et syndicats.
[...] La CGT et la CFDT appellent à l'extension du mouvement car ils sont vite compris qu'ils détenaient un moyen de pression considérable contre le gouvernement. Ils savent qu'il faudra négocier en position de force en développant la grève. La CGT s'en tient aux revendications traditionnelles qui concernent les salaires, l'emploi, le temps de travail. La CFDT veut maintenir le lien avec l'UNEF et pense que le mouvement de mai 68 amène l'idée d'autogestion. La CGT se méfie et souhaite négocier rapidement avec le gouvernement. [...]
[...] A Paris, la manifestation par de la Place de la République à Denfert-Rochereau compte manifestants selon la police et selon les organisateurs. Les étudiants, les syndicats et les enseignants sont solidaires. Les slogans sont très politiques : 10 ans ça suffit ; bon anniversaire mon général ! A la fin de la manifestation, des discussions entre les ouvriers et les étudiants ont lieu. Le 13 mai au soir, la Sorbonne est occupée par les étudiants. Le 15 mai, l'Odéon est occupé aussi. [...]
[...] Mai 68 B. Du 3 au 13 Mai : l'insurrection au quartier latin C'est l'entrée en scène d'une masse d'étudiants. La police entre dans la Sorbonne pour rétablir l'ordre ce qui est une rupture. Les étudiants de Nanterre ont été embarqués par la police lors de leur meeting à la Sorbonne. Les étudiants et les CRS s'affrontent dans la rue. Une douzaine d'étudiants est arrêtée. La Sorbonne est directement fermée. Ces affrontements provoquent un choc dans l'opinion publique. L'UNEF appelle à une grève nationale des étudiants et exige la libération des étudiants, la réouverture de la Sorbonne et le retrait de la police. [...]
[...] Pompidou accorde une augmentation du SMIG de de salaire de 10%. Il lève des subventions pour la CGT. Il accorde le principe d'une loi reconnaissant la section syndicale dans l'entreprise à la CFDT. Le 27 mai est prévu une grande manifestation est organisée au stade Charléty qui regroupe tous les acteurs en dehors de la CGT et du PC. Le 27 mai au matin est lu un protocole d'accord mais il n'est pas signé parce que les syndicats notamment la CGT n'ont pas ordonné la reprise du travail. [...]
[...] Le 29 mai, la CGT et le PC organise une grande manifestation sur le thème d'un gouvernement populaire. La CFDT tient une conférence de presse elle fait appel à PMF pour la prise du pouvoir. Le 30 mai, de Gaulle revient et tient un discours dans lequel il affirme qu'il ne démissionnera pas, qu'il maintient Pompidou et qu'il dissout l'Assemblée nationale. De Gaulle désigne les communistes comme contre la République. Le 30 mai, il y a une manifestation de soutien au général de Gaulle. C'est la fin de mai 68. [...]
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