Les événements de Mai 68 demeurent encore bien plus objets de fantasmes que de connaissances. L'analyse méthodique et factuelle est souvent substituée à l'analyse par l'étude des conséquences et interprétations alors que les deux sont indispensables.
Au regard des faits : Dans le contexte des années 65, l'ampleur de ce qu'on appelle « la crise de Mai 68 » est surprenante : le Général de Gaulle inaugure un second septennat et malgré une poussée des suffrages de la gauche aux législatives, la majorité subsiste, les menaces de guerre s'éloignent alors que la situation économique n'est pas particulièrement inquiétante.
[...] La reprise ouvrière de juin 68 fut particulièrement traumatique et lente puisqu'il fallait se re-soumettre à la discipline collective devant les supérieurs hiérarchiques. C'est ce qu'on appelle le phénomène du Grand soir, petit matin que l'on retrouve après la plupart des grands mouvements contestataires. En avril 1969 de Gaulle soumet un référendum sur l'organisation administrative de la France, en effet le gouvernement analyse la crise de Mai comme étant celle du centralisme bureaucratique. Devant le refus d'une majorité, de Gaulle démissionne. G.Pompidou en 1969 fait la promesse d'« une nouvelle société pour répondre aux événements de 1968. [...]
[...] Mai 1968 Les événements de Mai 68 demeurent encore bien plus objets de fantasmes que de connaissances. L'analyse méthodique et factuelle est souvent substituée à l'analyse par l'étude des conséquences et interprétations alors que les deux sont indispensables. Au regard des faits : Dans le contexte des années 65, l'ampleur de ce qu'on appelle la crise de Mai 68 est surprenante : le Général de Gaulle inaugure un second septennat et malgré une poussée des suffrages de la gauche aux législatives, la majorité subsiste, les menaces de guerre s'éloignent alors que la situation économique n'est pas particulièrement inquiétante. [...]
[...] Dans les années 70, la société française est devenue beaucoup libérale, au sens politique et culturel du terme, plus égalitaire et plus démocratique que dans les années 60. Retour en force de la culture révolutionnaire et de l'anticapitalisme de principe, regain de l'idéologie de lutte des classes Les revendications ouvrières et étudiantes se font plus inventives. On peut notamment penser à la résonance dans la mémoire ouvrière et contestataire de l'expérience mise en place dans l'usine d'horlogerie Lip, laboratoire d'utopie autogestionnaire, de Besançon en 1973. [...]
[...] On voit éclore la deuxième génération des mouvements féministes (aprés la Belle Epoque). Les femmes revendiquent leur égalité avec les hommes, leur liberté = multiplication de groupes de discussions non-mixtes voit s'accélérer le mouvement de libération des mœurs déjà engagé, notamment relayée par le Mouvement pour la Liberté à l'Avortement et à la Contraception (MLAC). Oui, nous avortons Le privé et l'intime arrivent dans la sphère politique, c'est la tentative de légitimer ce qui jusque là restait illégitime. + une visée romantique et messianique. [...]
[...] - Mauvaise réception de l'opinion d'une part du référendum de juin 68 concernant les entreprises et d'autre part des accords Grenelle (entre syndicat et patronat concernant les retraites et le temps de travail) refusés par les ouvriers eux-mêmes. La situation semble bloquée et le pouvoir vacant. On craint une intervention armée ou un retour à l'ordre militaire. - De Gaulle finit par prendre la décision de dissoudre l'Assemblée et appelle le suffrage universel à trancher la crise. En juin 68, les élections sont un triomphe pour la majorité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture