Los niños perdidos, les enfants perdus, Franquisme, réseau d’orphelinat, endoctrinement franquiste
« Les enfants perdus » est un drame peu connu de l'histoire européenne. Il s'agit des enfants qui ont été arrachés à leurs mères pendant la répression franquisme. Ces femmes étaient pour part militantes ou membres de partis de gauche. D'autres avaient simplement le « défaut » d'être femmes de républicains qui s'étaient levés contre l'armée franquiste. Beaucoup d'enfants naquirent dans les prisons pour avoir été enfants de ces parents rebelles, et passèrent leurs premières années de vie enfermés. Mais cet épisode des enfants perdus correspond également au trafic d'enfant que le régime de Franco a organisé en organisant des enlèvements et des adoptions illégales.
[...] II - Un réseau d'orphelinat base de l'endoctrinement franquiste Des centaines d'enfants, fils de combattants républicains moururent de faim ou de maladies dans les prisons franquistes. De part les arrestations massives, les conditions de vies dans les cellules étaient particulièrement précaires. L'entassement des humains contribuaient à la propagation rapide des maladies. En moyenne, les prisons accueillaient 10 fois plus d'incarcérés que le nombre initial prévu. Ils devinrent les victimes numéro 1 du franquisme, les nouvelles poupées à modeler pour construire la nouvelle Espagne. [...]
[...] Sur les 32000 enfants expatriés, près de revinrent en Espagne. Ces enfants en revenant en Espagne étaient directement confiés dans des orphelinats, et beaucoup de parents perdirent la trace de leurs enfants. Franco prit particulièrement garde aux enfants qui avaient été envoyés en Union Soviétique par leur parent, et dès lors avaient été en contact direct avec le communisme. Ces enfant étaient donc placés dans des institutions spécialisés. On estime qu'entre 1944 et 1954, le régime franquiste aurait «volé» et endoctriné plus de enfants. [...]
[...] «Los niños perdidos» (les enfants perdus) du Franquisme Les enfants perdus est un drame peu connu de l'histoire européenne. Il s'agit des enfants qui ont été arrachés à leurs mères pendant la répression franquisme. Ces femmes étaient pour part militantes ou membres de partis de gauche. D'autres avaient simplement le défaut d'être femmes de républicains qui s'étaient levés contre l'armée franquiste. Beaucoup d'enfants naquirent dans les prisons pour avoir été enfants de ces parents rebelles, et passèrent leurs premières années de vie enfermés. [...]
[...] III - Les victimes Mais le régime franquiste ne se contenta pas des enfants des prisons. Un mouvement d'enlèvements d'enfants supposés de républicains s'organisa dans toute l'Espagne, toujours dans le but de construire une «Nouvelle Espagne». Les femmes célibataires jugés incapables d'éduquer un enfant étaient confiés à des familles chrétiennes après qu'on ait dit à leur mère que leur enfant était mort en couche. Enfin, les enfants qui avaient été envoyés à l'étranger pour être protégés par leurs parents républicains furent rapatriés par le régime franquiste. [...]
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