Le libéralisme
[...] Le roi, rétabli, n'est pas un souverain absolu, puisque ses pouvoirs sont définis par un texte écrit qui les encadre : la Constitution. Pendant la Restauration (1815-1830), ces pouvoirs, exercés par les deux derniers Bourbons, Louis XVIII et Charles sont néanmoins considérables : refusant toute souveraineté du peuple, ils s'arrogent tout le pouvoir exécutif et s'attribuent l'initiative des lois. Pour en discuter, deux assemblées sont élues au suffrage censitaire très restreint. La politique très conservatrice de Charles sa volonté de contrôler la presse provoquent les " Trois Glorieuses les trois journées révolutionnaires de juillet 1830.La Révolution de 1830, qui voit l'apparition des barricades dans les quartiers populaires de l'Est parisien, porte au pouvoir un cousin du roi, le duc d'Orléans, sous le nom de Louis-Philippe ler. [...]
[...] Les socialistes créent la SFIO (Section française de l'internationale socialiste) en 1905 et s'opposent aux radicaux. L'un de leurs chefs de file, le président du Conseil Clémenceau, réprime très durement des émeutes viticoles dans le Languedoc, la grève des cheminots, alors que les ouvriers revendiquent, chaque ler mai, la journée de 8 heures.La III° République est démocratique, assise sur un régime parlementaire, mais son personnel politique est bourgeois, et s'appuie sur la plus grande part de la paysannerie et les "couches nouvelles" d'employés, de cheminots, de petits commerçants, de propriétaires (lire un discours de Gambetta). [...]
[...] Le droit de vote est dévoyé dans le plébiscite et dans la désignation de candidats officiels. Jusqu'en 1860, l'Empire est autoritaire, la presse sévèrement contrôlée et l'opposition musclée ou réduite à l'exil (Victor Hugo à Jersey). Le régime se libéralise ensuite : le droit d'adresse, le droit d'interpellation sont rendus aux parlementaires et en 1869, le Corps législatif retrouve l'initiative des lois. En 1870, le premier régime parlementaire de notre histoire rend le gouvernement responsable devant l'Assemblée, autrement dit, l'exécutif a besoin d'une majorité parlementaire pour pouvoir gouverner. [...]
[...] Le 4 septembre, la III° République est proclamée à Paris par Léon Gambetta. La III° République (1870-1940) connaît des débuts difficiles, amputée de l'Alsace et du nord de la Lorraine, menacée d'une restauration monarchique, avec une Assemblée nationale et un chef du pouvoir exécutif (Thiers) installés à Versailles, d'où part la terrible répression des Communards républicains et socialistes (20 à exécutions en mai 1871). En mars 1871, la population républicaine et ouvrière de Paris proclame une Commune insurrectionnelle contre le gouvernement de Versailles qui a accepté la défaite du Second Empire devant la Prusse. [...]
[...] Le drapeau tricolore des orléanistes succède au drapeau blanc des légitimistes. Louis-Philippe, " le roi-citoyen s'appuie sur une bourgeoisie qui triomphe politiquement de l'aristocratie et du clergé (comme le banquier Casimir Périer ou l'historien Guizot) et sur la garde nationale, une milice bourgeoise qui réprime durement troubles sociaux et émeutes ouvrières (révolte des canuts de Lyon en 1831). La condition ouvrière est terrible : en 1841, la première loi sociale interdit le travail des enfants de moins de 8 ans, la journée de travail étant limitée à 8 heures jusqu'à 12 ans, à 12 heures jusqu'à La Révolution de 1848 marque les limites du libéralisme politique et les aspirations à la démocratie. [...]
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