Il se consacre alors au droit et aux lettres, ambitionne d'être écrivain et publie à la Revue Blanche (courant libertaire). La publication de ses
[...] Blum inspire seul confiance, il est la figure vaguement prophétique du sauveur. Il prend les Affaires étrangères et mène trois initiatives considérables en 70 jours : baisse autoritaire de des prix, annonce de la reprise en main de 6 activités de base qui conditionnent le relèvement économique, et préparation d'un traité avec la Grande-Bretagne (signé par Bidault quatre mois plus tard). Il devient Président du Conseil démissionnaire : il repousse les instances d'Auriol qui veut le voir renouveler son mandat de chef de gouvernement, non sans avoir désigné du doigt celui qu'il souhaite comme successeur, Paul Ramadier. [...]
[...] Il devient vice-président du gouvernement de son successeur Chautemps, et s'attaque alors à la question centrale de la paix européenne : à l'approche de la guerre, pour réarmer et rassembler les démocraties, Blum fait la navette entre Paris, Londres et Genève. Le grand reflux Le 10 mars, nouveau cabinet Blum. Quelques jours plus tard, à l'occasion de l'invasion de l'Autriche, Blum fait une offre de "Matignon politique" : il réunit tous ses accusateurs et propose une Union Nationale rejettée à 152 voix contre 5. Mais il obtient un certain succès en économie par le biais de l'accélération du réarmement. Son programme économique reste célèbre : c'est le premier grand effort pour organiser et planifier de façon moderne la production française. [...]
[...] Enfin, deux semaines après la capitulation de Kesselring, Blum peut retourner en France. La sur-vie De Gaulle offre un ministère d'Etat à Blum qui le refuse, pour des raisons de santé, mais aussi et surtout car il est convaincu qu'il sera plus utile hors du gouvernement qu'à l'intérieur. Il ne veut plus accepter auune responsabilité politique, ni au gouvernement, ni au sein de la SFIO, mais il se trouve forcé de parler : la puissance est là, offerte aux socialistes. [...]
[...] Léon Blum D'après Jean Lacouture L'apprentissage du socialisme Un jeune homme du siècle des Misérables Blum est né à Westhoffen en Alsace le 9 avril 1872. Ses parents déménagent plusieurs fois avant de s'établir comme modistes à Paris. Il fait de brillantes études jusqu'à intègrer l'ENS (deuxième de sa promo), mais en est renvoyé pour avoir manqué sa licence de lettres à deux reprises. Il se consacre alors au droit et aux lettres, ambitionne d'être écrivain et publie à la Revue Blanche (courant libertaire). [...]
[...] Il n'a pas dépendu de Blum qu'il fût plus important. Sang d'Espagne Pendant la guerre d'Espagne, conformément à l'accord de 1935, Blum ordonne la livraison de matériel français à Madrid, mais sous la pression des conservateurs britanniques et de l'extrème-droite française, la non- intervention finit par l'emporter. Blum envisage de démissionner, sous le regard d'une presse en grande majorité favorable à l'attentisme sinon à la passivité et à la tête d'un appareil administratif divisé, gangréné et taraudé par les influences franquistes. [...]
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