Il fait des études à l'Ecole Normale d'instituteurs , mais n'ayant pas obtenu de bourses pour l'université, Pierre Larousse revient enseigner dans son village natal de l'Yonne entre 1838 et 1840. Il monte à Paris où il occupe l'emploi de répétiteur dans une pension (répétiteur = Personne qui donnait autrefois des cours particuliers à un élève ). Jeune homme, avide de connaissances (cf livre : « dévorait tous les livres que le hasard faisait tomber entre ses mains » Notice « Larousse du Grand Dictionnaire Universel du 19ème siècle) aime à s'instruire et se rend à tous les cours publics, puis il rédige lui même des ouvrages scolaires en bon pédagogue. Les trois premiers ouvrages scolaires qu'il publie entre 1849 et 1851 traitent de la grammaire. En 1852, il demande et n'obtient pas tout de suite un brevet pour s'installer comme libraire-éditeur de livres classiques. Au départ cette autorisation ne lui permet que de s'établir et de commencer en association avec un instituteur bourguignon Augustin Boyer, l'exploitation d'un fond de commerce situé à côté de la librairie Hachette rue Pierre-Sarazin. En 1856 il s'installe rue Saint-André-des-Arts. C'est une réussite, surtout dans le domaine scolaire et en 1862 il obtient son brevet. Il publie de nombreux manuels pour l'enseignement du Français destinés au primaire et au secondaire. En voici quelques exemples : Traité élémentaire d'analyse grammaticale (1851) qui devient en 1868 Grammaire complète syntaxique et littéraire , Petite Grammaire lexicologique du premier âge (1853), Méthodes lexicologique de lecture en 1856, Jardin des racines grecques en 1858, jardin des racines latines en 1860 ABC du style et de la composition en 1862, des ouvrages exclusivement scolaires et tournant autour de la langue française qui ont un succès énorme et se vendent à des dizaines de milliers d'exemplaires, notamment pour la grammaire. L'ouvrage Une Histoire de l'édition à l'époque contemporaine donne les chiffres suivant : pour le grammaire du premier âge, on a 16 éditions et chaque édition tire dans les années 1860 à 44 000 exemplaires, grammaire élémentaire tire à 22 000 exemplaires.
[...] Puis deux autres en 1871 et 1875, date de sa mort. S'associant à Hollier sa veuve termine la publication du Grand Dictionnaire Universel du 19ème siècle dont les 15 volumes sont achevés le 30 septembre 1876 et qui se vend à exemplaires. En 1885, la société Veuve Larousse et Cie élargit son équipe dirigeante en s'associant avec Emile Moreau et son frère cadet Georges, neveux d'Augustin Boyer et Claude Augé petit-neveu par alliance de Suzanne Larousse. En 1890 la veuve meurt et laisse en héritage une société au capital de F et un épineux problème d'héritage. [...]
[...] C'est une réussite, surtout dans le domaine scolaire et en 1862 il obtient son brevet. Il publie de nombreux manuels pour l'enseignement du Français destinés au primaire et au secondaire. En voici quelques exemples : Traité élémentaire d'analyse grammaticale (1851) qui devient en 1868 Grammaire complète syntaxique et littéraire, Petite Grammaire lexicologique du premier âge (1853), Méthodes lexicologiques de lecture en 1856, Jardin des racines grecques en 1858, jardin des racines latines en 1860 ABC du style et de la composition en 1862, des ouvrages exclusivement scolaires et tournant autour de la langue française qui ont un succès énorme et se vendent à des dizaines de milliers d'exemplaires, notamment pour la grammaire. [...]
[...] On pense notamment à son Dictionnaire universel support d'un enseignement idéologique, dans lequel il exprime sa passion et fait passer auprès du grand public ses idées politiques et sociales = partis pris. Ce manque d'intérêt pour le lucre entraîne des difficultés financières, Larousse accordant des remises pour décider les premiers acheteurs, l'idéologue faisant fi de clairvoyance commerciale. [...]
[...] Mais à la différence d'Hachette, il ne va pas se diversifier dans ses éditions et se borne à ses productions initiales. Pour pallier à cela les successeurs de Larousse diversifient leurs activités suivant deux axes d'une part la littérature enfantine avec notamment les 719 titres des Livres roses pour la jeunesse en 1909 et des documentaires illustrés consacrés tant aux beaux arts qu'à l'histoire et la géographie et des périodiques spécialisés tels que Arts de la Vie en 1904 et Les Arts Français en 1917 ou généraux (Revue encyclopédique en 1890 et revue universelle en 1901) ouvrages largement illustrés. [...]
[...] Jeune homme, avide de connaissances (cf livre : dévorait tous les livres que le hasard faisait tomber entre ses mains Notice Larousse du Grand Dictionnaire Universel du 19ème siècle) aime à s'instruire et se rend à tous les cours publics, puis il rédige lui même des ouvrages scolaires en bon pédagogue. Les trois premiers ouvrages scolaires qu'il publie entre 1849 et 1851 traitent de la grammaire. En 1852, il demande et n'obtient pas tout de suite un brevet pour s'installer comme libraire-éditeur de livres classiques. Au départ cette autorisation ne lui permet que de s'établir et de commencer en association avec un instituteur bourguignon Augustin Boyer, l'exploitation d'un fond de commerce situé à côté de la librairie Hachette rue Pierre- Sarazin. En 1856 il s'installe rue Saint-André-des-Arts. [...]
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