A la fin des années 1880, la France est secouée par une grave crise sociale, politique et morale. Jules Simon, un homme politique français, fervent républicain, chef du gouvernement en 1876, prit position contre la politique scolaire de Jules Ferry et contre le boulangisme. Son manifeste a été publié peu avant les élections de la fin du mois de janvier 1889. Le gouvernement est aux mains des Républicains Modérés dits "Opportunistes".
Mais ce régime parlementaire offre une image d'impuissance, d'affairisme et de division. La France est plongée dans un climat social tendu et difficile. De nombreuses grèves générales éclatent à travers le pays, les couches populaires sont menacées par un chômage quasi omniprésent, leur pouvoir d'achat stagne ou diminue. Le mécontentement devient général. La première victime de ce ras-le-bol est Jules Ferry, qui est alors Président du Conseil opportuniste. Les radicaux, dont Clemenceau, le forcent à démissionner le 30 mars 1885 à cause de son échec dans sa politique coloniale et le remplacement par Henri Brisson. Le gouvernement est de "concertation républicaine" où les Modérés sont les minoritaires.
[...] Ainsi les socialistes, radicaux, orléanistes et bonapartistes s'allient et pensent que c'est le boulangisme qui pourrait faire tomber le pouvoir alors en place. Pourtant tous ne souhaitent pas de Boulanger comme chef, il n'est qu'un moyen pour parvenir à leur but Les radicaux Le plus connu et important est certainement Boulanger qui a été mis sur le devant de la scène politique grâce à Clemenceau qui était son protecteur. La politique radicale est basée sur un fort héritage révolutionnaire, qui ne veut pas d'un retour à l'Empire. [...]
[...] Jules Simon et le Boulangisme A la fin des années 1880, la France est secouée par une grave crise sociale, politique et morale. Jules Simon, un homme politique français, fervent républicain, chef du gouvernement en 1876, prit position contre la politique scolaire de Jules Ferry et contre le boulangisme. Son manifeste a été publié peu avant les élections de la fin du mois de janvier 1889. Le gouvernement est aux mains des Républicains Modérés dits "Opportunistes". Mais ce régime parlementaire offre une image d'impuissance, d'affairisme et de division. [...]
[...] Pour Jules Simon, la seule chose dont est capable Boulanger est une révolution. Il ne semble pas avoir un avenir, mais Jules Simon appelle les Français à faire tout de même attention. Selon lui, Boulanger ne comprendrait pas que les autres partis politiques se servent de lui. Jules Simon se méfie davantage des orléanistes et des bonapartistes qui veulent avant tout la chute de la République et le retour soit à la Monarchie soit à l'Empire. Cette peur est due au fait qu'il est un fervent Républicain ainsi que conservateur. [...]
[...] En octobre 1885, les élections législatives voient une impressionnante remontée des conservateurs monarchistes et bonapartistes, également une sensible percée de la Gauche et notamment des radicaux. La Chambre des Députés est formée de trois groupes pratiquement égaux : les conservateurs, les radicaux et les opportunistes. Cette Chambre semble ingouvernable. Le 28 décembre 1885, Jules Grévy est réélu en tant que Président de ka République. Il demande au modéré Charles de Freycinet de former un cabinet de coalition dans lequel entre pour la première fois des radicaux, dont le Général Boulanger en tant que ministre de la Guerre. [...]
[...] Tout naturellement, les bonapartistes souhaitent revenir au régime de l'Empire Les orléanistes Ils appartiennent comme leur nom le signale à la maison d'Orléans ; ils veulent le retour de la Monarchie en France et souhaitent un renversement de la République. Les orléanistes se servent de Boulanger, selon Jules Simon. Ils n'en veulent pas en tant que chef de la France. Ils sont en vive opposition avec la politique opportuniste, qui tend vers une politique coloniale forte. C'est l'unique mouvement de contestation. Pour les orléanistes, toutes les politiques sont mauvaises car ils ne veulent pas d'une République, mais au contraire d'un régime monarchiste. L'opinion de Jules Simon sur le Boulangisme Pour Jules Simon, Boulanger représente la haine. [...]
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