Depuis 1616, soit plus de deux siècles, l'Empire du soleil levant était gouverné par une famille, les Tokugawa. Ils exerçaient la fonction de shogun (ou maire du palais) tandis que l'empereur héréditaire gardait une fonction purement symbolique à caractère religieux. Les Tokugawa maintenaient le pays dans un total isolement diplomatique et lui conservaient ses structures féodales : ils avaient dompté les grands seigneurs féodaux, les daimyo et fermé l'archipel aux influences étrangères, avec interdiction quasi-générale d'entrer ou de sortir du pays. Le Japon vit donc en autarcie jusqu'au 8 juillet 1853...
[...] Les petits épargnants français commencent à s'inquiéter d'avoir préféré placer leurs économies dans les emprunts russes plutôt que dans la modernisation de leur propre industrie. Quant aux stratèges qui espéraient prendre leur revanche sur l'Allemagne en l'encerclant avec l'alliance franco-russe, ils se rendent compte que son efficacité n'est guère assurée. En Russie même, les désastres militaires ont déjà suscité une Révolution. Ils obligent le tsar Nicolas II à des concessions démocratiques. Le 30 octobre 1905, il publie un Manifeste qui instaure un gouvernement à peu près démocratique. Mais ses bonnes intentions ne dureront pas et les jours sombres ne sont plus très loin. [...]
[...] Le Japon au XIXe siècle : la voie de la modernité Depuis 1616, soit plus de deux siècles, l'Empire du soleil levant était gouverné par une famille, les Tokugawa. Ils exerçaient la fonction de shogun (ou maire du palais) tandis que l'empereur héréditaire gardait une fonction purement symbolique à caractère religieux. Les Tokugawa maintenaient le pays dans un total isolement diplomatique et lui conservaient ses structures féodales : ils avaient dompté les grands seigneurs féodaux, les daimyo et fermé l'archipel aux influences étrangères, avec interdiction quasi-générale d'entrer ou de sortir du pays. [...]
[...] Le 2 janvier 1905, la garnison russe de Port-Arthur capitule. Après la bataille de Moukden, l'armée du tsar doit abandonner la Mandchourie. Ses déboires sont à l'origine d'une révolte sanglante à Saint- Pétersbourg le dimanche 22 janvier 1905. L'autocratie russe est sévèrement ébranlée de l'intérieur. Le Japon, bien qu'à bout de souffle, a déjà presque gagné la guerre quand la flotte russe de la Baltique arrive dans ses eaux. Sous le commandement de l'amiral Rojdestvenski, elle a mis huit mois pour contourner l'Eurasie par le cap de Bonne Espérance. [...]
[...] La nouvelle capitale du Japon prend le nom de Tokyo. L'empereur réinvente par ailleurs une tradition nationale japonaise fondée sur le culte d'Etat, le shintoïsme. Les bouddhistes, très influents à l'époque des Tokugawa, sont obligés de s'aligner sur les nouvelles valeurs patriotiques. En 1871, l'empereur abolit officiellement la hiérarchie instaurée par les shoguns. Les samouraï, qui étaient tenus d'obéir de père en fils à leur seigneur, le daimyo, conformément au code de l'honneur, le bushido, se mettent au service de l'empereur ou se reconvertissent dans les affaires. [...]
[...] Renonçant à conquérir de nouvelles terres en Extrême-Orient, les Russes tournent leurs regards vers la péninsule des Balkans, où la décomposition de l'empire turc permet d'espérer des conquêtes faciles. Ils ne vont pas tarder à entrer en conflit avec l'empire austro-hongrois. Cette rivalité débouchera sur la Première Guerre Mondiale et conduira tous les intervenants à l'abîme. De la bataille de Tsushima date le début d'une ère sombre pour l'Europe et le monde, qui s'achèvera seulement en août 1945, à Nagasaki, avec l'explosion de la seconde bombe atomique. [...]
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