FICHES HISTORIOGRAPHIE MÉDIÉVALE
Le Moyen âge : l'une des quatre grandes périodes historiques entre l'antiquité et la période moderne.
L'ambivalence entre pittoresque et temps obscur est bien illustré par le terme « moyenâgeux » qui apparaît en 1863.
[...] Il dit qu'on ne trouve aucune trace de Terreurs de l'an mil. conspiration du silence. Thèses qui sont retenues Sylvain Gouguenheim et Dominique Barthélémy. Il n'y a pour eux pas de terreur, juste une préoccupation personnelle pour le Salut. La mutation féodale Définitions La féodalité régime politique et social d'Europe occidentale du Xe au XIIIe siècle. Deux éléments : D'abord un élément personnel : la vassalité. Le deuxième élément : un élément matériel : la constitution d'un fief. C'est une terre avec tous ses droits. [...]
[...] Un autre texte est celui de l'Histoire universelle écrite par Raoul Glaber qui a vécu l'an mil cette fois (985-1047). Objet de l'ouvrage : caractère exceptionnel de la période qui s'étend entre le millénaire de l'incarnation du Christ (1000) et le millénaire de la Passion du Christ (1033). Il interprète les évènements comme des châtiments divins et non des signes annonciateurs de la fin du monde. C'est du catastrophisme mais non du Millénarisme. Du XVIe au XIXe siècle : un mythe vivace La naissance du mythe Le mythe des Terreurs Apparait à la Renaissance. [...]
[...] Ce n'est pas du Millénarisme. Contre-sens aussi dans l'interprétation des actes diplomatiques « appropinquante fine mundi » clause stylistique stéréotypée. Dans la conception chrétienne du Temps, chaque jour nous rapproche de la fin. Les positivistes ont relu les textes aucune trace de terreur collective autour de l'an mil. Il y a des évènements catastrophiques mais pas de lecture apocalyptique de ces évènements. Textes des grands savants du Xe siècle sont anti-millénaristes. Exemple : Vers 998, dans un plaidoyer adressé au roi des Francs Hugues Capet à son fils Robert, l'abbé Abbon de Fleury condamne les idées millénaristes. [...]
[...] Quelles renaissances médiévales ? Les médiévistes s'accoutument à employer ce terme pour désigner des mouvements de renouveaux intellectuels, culturels et artistiques imprégnés par le modèle antique. On parle ainsi : De renaissance carolingienne, fin VIIe à la seconde moitié du IXe siècle qui voit une impulsion dans le royaume franc pour corriger et réformer l'éducation. Pour les intellectuels sous Charlemagne, la référence est l'Antiquité. De renaissance ottonienne. C'est un renouveau des lettres et des arts, fin du Xe et début XIe siècle. [...]
[...] Enfin, les historiens ne sont pas d'accord sur ce que le concept englobe. On insiste maintenant sur les limites de la Renaissance comme l'intolérance religieuse. La critique des médiévistes Michelet et Burckhardt, tendent à noircir le Moyen âge. Le terme lui-même de Renaissance a beaucoup été attaqué et délégitimé. Dès 1942, Lucien Febvre, dans sa première leçon au Collège de France, s'élève contre une vision de la Renaissance qui s'oppose à un sombre Moyen âge. Aujourd'hui, les médiévistes continuent d'apporter des arguments pour en finir avec l'idée d'une rupture radicale entre le Moyen âge et la Renaissance exemple, Jacques Heers. [...]
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