L'industrie au XVIIIe siècle

Thèmes abordés

industrie, XVIIIe siècle, industrie traditionnelle, textile, Révolution industrielle

Résumé du document

L'industrie pèse moins lourd que l'agriculture. Elle demande moins de main d'œuvre, mais elle devient un secteur grandissant. Au XVIIIe siècle, la Révolution industrielle s'enracine.
Le terme industrie n'a pas le même sens que celui que nous connaissons aujourd'hui. Au sens large, l'industrie désigne la capacité de faire un travail, l'habiliter de faire quelque chose.

Extraits

[...] L'importance du modèle proto-industriel Il existe des manufactures concentrées : on peut citer Van Robais [draps] à Abbeville. Cette proto-industrie désigne une industrie antérieur à la révolution industrielle [antérieur à la mécanisation]. Un peu partout dans le royaume, il y a des provinces où des ruraux travaillent pour l'industrie à domicile [peignage, filage : préparation de la matière première pour en faire des bobines où bien chez eux ils produisent des tissues individuellement]. Le travailleur est donc un petit producteur autonome, il va rencontrer des grossistes pour vendre, les acheteurs transformeront le bout de tissu). [...]

[...] L'industrie L'industrie pèse moins lourd que l'agriculture. Elle demande moins de main d'œuvre, mais elle devient un secteur grandissant. Au XVIIIe siècle, la Révolution industrielle s'enracine. Les spécificités de l'industrie traditionnelle Un problème de vocabulaire Le terme industrie n'a pas le même sens que celui que nous connaissons aujourd'hui. Au sens large, l'industrie désigne la capacité de faire un travail, l'habiliter de faire quelque chose. On dit que quelqu'un est industrieux (personne qui sait réaliser des choses). Plus large cela désigne l'activité économique des sociétés humaines (transport, transformation, production). [...]

[...] Les forges Il est question de la métallurgie : fonte du métal dans un haut-fourneau, ensuite le métal étant fondu on le transforme en simple barre métallique ou en un objet de consommation immédiate. Au XVIIIe siècle, il y a beaucoup de forges, très dispersées, situées sur les gisements métalliques mais peu importants et très très dispersés. Pour la forge, il faut du bois et de l'eau (force hydraulique) et du métal. On produit des plaques de cheminées, plateau de cuisine, ustensiles, récipients. [...]

[...] A partir de 1760 : la manufacture d'Oberkampf en Jouy-en-Josas est très connue pour l'indiennage. L'expansion du secteur textile est continue tout au long du siècle. La France est en excédent de coton : elle exporte beaucoup de produit finit et importe beaucoup de matière première. III) L'extraction et la métallurgie Les mines En France, c'est le souverain qui est le propriétaire des sous-sols, l'ouverture d'une mine suppose l'autorisation de la monarchie. On s'adresse au bureau des mines si on veut exploiter une mine. [...]

[...] La France du XVIIIe siècle n'est pas encore entrée dans cette révolution industrielle. C'est une France pré-révolution industrielle. Nous avons une industrie peu mécanisé et nous avons des méthodes artisanales. Il y a peu de machine, des machines à l'échelle d'un homme [métier à tisser]. Dans l'industrie on a pas nécessairement concentration de la main d'œuvre [dans le textile, les travailleurs peuvent travailler au domicile]. Lorsque Diderot et d'Alembert définissent la manufacture ils distinguent la manufacture unie et dispersée [domicile/lieu de travail]. [...]