Cours (Première S) relative à l'industrialisation et la société industrielle. Comment les communautés vont-elles s'adapter aux changements dus à la Révolution industrielle ?
[...] On parle à ce sujet de paternalisme des patrons à l'égard des ouvriers. Les progrès de la législation sociale sont le deuxième facteur de l'amélioration de la condition ouvrière. o Temps de travail 8 En 1892, la durée de la journée de travail est limitée à 10 heures pour les enfants et à 11 heures pour les femmes. 1906 : 1 jour de repos hebdomadaire Il faudra attendre 1936 pour que deux semaines de congés payés soient accordées. o Protection sociale : mise en place d'un système de retraite et d'assurances en cas de maladie, d'accident de travail La situation est meilleure mais reste très difficile, en raison d'un travail rendu plus pénible avec le travail à la chaîne ; de plus, la crise des années 1930 provoque un chômage massif, et donc à nouveau la misère A la fin du XIXème siècle-début du XXème siècle, l'Allemagne a une législation sociale plus complète que les autres pays, qui lui permet en améliorer les conditions de travail et de diminuer les conflits sociaux. [...]
[...] Elles ont fait des études et sont présentent dans les villes à des emplois de service (comptables, instituteurs, secrétaires ) Le monde ouvrier. Les ouvriers travaillant chez des artisans sont nombreux au XIXème siècle mais tendent à disparaître. Les ouvriers travaillant à domicile peuvent posséder leurs outils de travail, mais ils dépendent des marchands. Ils vivent donc dans une situation totale de dépendance. Les ouvriers d'usines sont de plus en plus nombreux. Ils constituent le prolétariat (les prolétaires vendent leur force de travail au profit d'un salaire). [...]
[...] Néanmoins, syndicats et ouvriers commencent à obtenir des améliorations (durée du travail) et de nouveaux droits (droit de grève, liberté syndicale Le syndicalisme s'appuie sur les nouvelles idéologies de la fin du 19ème : Marxisme, anarchisme, socialisme réformiste, catholicisme social. o La Révolution Industrielle se fait dans le cadre du capitalisme libéral : Le Libéralisme est une pensée politique, économique et morale issue de la Philosophie des Lumières du 18ème siècle. Le libéralisme pose pour base que le moteur de l'économie est l'initiative individuelle privée (ce qui incite l'individu à travailler et à épargner c'est la perception de son propre intérêt). Dans ce cadre, l'intérêt général est la somme des intérêts particuliers. [...]
[...] Sa population augmente rapidement, mais les mutations économiques entraînent chez certains des difficultés qui les poussent à partir. En même temps, il y a une attraction vers certains pays qui offrent des possibilités de réussite. La colonisation repose sur l'idée que les Européens peuvent s'installer dans des pays où ils pourront étendre leur culture à des peuples sauvages Le progrès des transports facilitera les déplacements Au XIXème siècle million d'immigrants vers les Etats Unis par an. Il s'agit pour la plupart d'Européens de l'Ouest et du Nord (77,5 millions d'européens ont immigrés au XIXème siècle). [...]
[...] Marx critique le capitalisme : les acteurs de la production sont le Capital (les patrons qui amènent l'argent) et le Travail (le prolétariat qui apporte sa force de travail). Or, les bénéfices de l'entreprise profitent davantage au Capital qu'au Travail. Aussi, le système capitaliste est injuste. Il conduit à une société dans laquelle un petit nombre d'individus accumulent les richesses tandis qu'une grande masse de prolétaires vit dans le dénuement. o L'anarchisme dénonce le capitalisme et surtout l'Etat car, selon lui, il opprime les classes populaires. Il faut par conséquent abattre l'Etat par tous les moyens (la grève générale en particulier), y compris éventuellement par l'action violente (terrorisme). [...]
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