Karl Marx incitait les habitants du continent européen à contempler la société britannique qui selon lui, leur montrait l'image de leur avenir. Au cours du XIXe et du XXe siècle, les sociétés industrielles ont tendance à se ressembler. Certains historiens en ont déduit que les processus d'industrialisation ont été les mêmes partout, en suivant le modèle britannique. Les décalages ont été dus à des difficultés dans la mise en place des nouveaux procédés. Les pays n'ont pas tous les mêmes sentiers pour arriver à la modernité.
A la fin du XIXe siècle, la Grande-Bretagne avait déjà une avance économique, financière et technologique. Cette avance s'est accrue entre 1789 et 1815. Les autres pays ont repris le modèle britannique.
[...] - Le cout de l'habillement est en baisse. - Le cout du logement augmente. Décollage économique et exposition universelle L'ouvrage de Walt Rostow a popularisé l'idée selon laquelle il y a eu un décollage économique au Royaume-Uni (take-off). Dans son modèle, la Grande-Bretagne est vue comme le pays où un mécanisme quasi universel se développe. On peut parler, comme Schumpeter, d'une grappe d'innovation qui apparaît dans ce pays. Le grand dessein d'un prince C'est dans ce contexte d'innovation que se tient la première Exposition universelle en 1851, menée par le Prince Albert (1819-1861). [...]
[...] La spécificité de la voie britannique A la fin du XIXe siècle, la Grande-Bretagne avait déjà une avance économique, financière et technologique. Cette avance s'est accrue entre 1789 et 1815. Les autres pays ont repris le modèle britannique. Leur retard relatif fut alors un avantage : ils ont limité les investissements ; et un inconvénient : ils ont dû faire face à un marché dominé par la Grande- Bretagne. Des travaux soulignent l'importance de la première nation industrielle. L'industrie était plus mécanisée, en utilisant la machine à vapeur par exemple. [...]
[...] En France, l'industrialisation s'est faite à la campagne. L'accès des ménages aux biens de consommation s'est fait dès le XVIIe siècle. Pour cela, ils se mettent à produire des biens qu'ils pourront vendre sur le marché. Ce temps de travail supplémentaire leur permet d'acheter des biens supplémentaires. Les consommateurs britanniques veulent alors consommer du thé (Chine) et du sucre (Jamaïque). Dans La Richesse des Nations, Adam Smith nous indique que l'idée de croissance économique avant 1830 découlait du marché du travail et de sa spécialisation et que l'essor du commerce s'explique par le désir de consommer et d'imiter le gout des classes dominantes. [...]
[...] L'exposition regroupait environ 13000 exposants. Ceux de la Grande-Bretagne et de ses colonies représentaient la moitié de l'espace total du Crystal Palace. L'autre moitié était attribuée notamment aux Etats-Unis, à la France et à l'Allemagne. Le Crystal Palace est édifié en fer dans les jardins de Hyde Park. Il est, selon le journal de Victoria, trois fois plus grand que la cathédrale Saint-Paul de Londres. L'Exposition accueillit plus de 6 millions de visiteurs avant sa fermeture le 11 octobre 1851. [...]
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