IIIème République, réforme, amendement Wallon, constitution, parlement
La IIIème République est le régime politique de la France entre 1870 et 1940. Elle est le premier régime politique à s'inscrire dans la durée depuis la révolution française. En effet, après la chute de la monarchie, la France a connu sept régimes politiques : trois monarchies constitutionnelles, deux républiques et deux empires. Cette instabilité s‘illustre au travers des difficultés du pouvoir législatif : l'Assemblée nationale ne renonce définitivement à la monarchie qu'en 1879 et propose alors une troisième constitution républicaine qui stipule une république parlementaire et bicamérale. L'Assemblée Nationale est composée dés lors de la Chambre des Députés et du Sénat.
[...] Son rôle revêt aussi un caractère personnel qui permet aux citoyens d'associer un nom au régime en place. Les pouvoirs qui lui sont attribués soulignent la nécessité d'un principe d'autorité. Il possède l'initiative des lois, la conclusion des traités, nomme le président du conseil et les autres ministres. Il a aussi un pouvoir de dissolution de la Chambre des députés (cf. article - Législatif : La Chambre des députés : elle est élue pour 4 ans au suffrage universel masculin et au scrutin uninominal départemental à deux tours. [...]
[...] Le rôle de l'Etat qui s'était affirmé pendant la guerre, s'accroît. L'Après-guerre marque l'arrivée au pouvoir des socialistes aux élections législatives de 1919 mais la division à gauche est source d'instabilité politique car elle ne forme pas un bloc homogène. La Gauche propose un approfondissement démocratique des institutions via la suppression du Sénat ainsi que la suppression de la fonction présidentielle. Les élections de 1924 sont l'occasion d'un nouveau conflit entre le Président de la République et la Chambre des députés. [...]
[...] Peu à peu les pouvoirs vont se concentrer aux mains d'un seul homme, Pétain, qui devient vite un véritable dictateur soumis aux ordres allemands. S'en est fini de la troisième république. Les crises se sont donc succédées lors de cette République, et certaines ont permis au régime de perdurer. En effet, la fuite de Boulanger engendre notamment une certaine perte de confiance en les monarchistes. Ensuite, l'Affaire Dreyfus provoquera un renforcement des droits de l'homme et des valeurs fondamentales menant à la laïcisation de l'Etat. [...]
[...] Cependant, la tradition républicaine tarde à s'ancrer définitivement dans le paysage politique français du fait des nombreuses crises qu'elle traverse. Au travers de celles-ci, pointent les limites des réformes de l'Etat français. ( Les institutions de la Troisième République La défaite de Sedan en 1870 emporte avec elle l'Empire. Quelques jours plus tard, un Gouvernement Provisoire de la Défense Nationale se constitue et proclame la république. Celle-ci ne devient cependant effective qu'en 1875. La période 1870-1875 contribue à instaurer les habitudes du régime parlementaire. Mais, c'est tout d'abord une majorité monarchiste qui siège à l'Assemblée (élections législatives de 1871). [...]
[...] Il préémine en matière législative sur la chambre des députés. Le Sénat apparaît vite comme une institution conservatrice. Ces institutions fondent un parlementarisme à la française reposant sur la souveraineté parlementaire, le multipartisme mais aussi par conséquent sur l'absence de coalitions stables et cohérentes, l'instabilité parlementaire et l'immobilisme politique puisque le chef du gouvernement est obligé d'éviter d'aborder les sujets de discorde au sein de la majorité. Trois lois constitutionnelles successives fixent les institutions : - 24 février 1875 relative à l'organisation du Sénat - 25 février 1875 relative à l'organisation des pouvoirs publics - 16 juillet 1875 sur les rapports entre les pouvoirs publics. [...]
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