En effet, la démographie européenne se révèle dynamique ; la croissance de la population de l'Europe à la Belle Epoque est d'environ 1,15 % par an. En 1913, un Terrien sur trois est Européen ou originaire d'Europe ce qui justifie l'expansion outre-mer.
Cette supériorité se traduit aussi par l'avance technologique. Pour preuve, avant 1914, 46 des 48 prix Nobel ont été décernés à des Européens.
Et enfin, une supériorité du fait que c'est la fin des grandes explorations c'est-à-dire l'idée de l'héroïsme et du désintéressement des Européens à l'égard des anciennes conquêtes (...)
[...] Mais cette administration coloniale reste rudimentaire. Il y a peu de fonctionnaires malgré les écoles coloniales pour les former. De plus, les civils et militaires ont tous des pouvoirs sur de vastes territoires. Toutefois, les pouvoirs concédés aux indigènes varient selon les métropôles et les territoires : prenons le cas du Congo Belge où il n'y a aucun pouvoir. III Expansion européenne et influences culturelles A Des colonisateurs certains de leur bon droit Les colonisateurs se justifient en déclarant qu'ils apportent le progrès, la civilisation et peut prendre divers aspects comme les langues ou les religions. [...]
[...] Les souverains locaux restent en place et c'est le cas du sultan du Maroc ou de l'Empereur d'Annam à Hué. Au Maroc, par exemple, c'est le commissaire-résident général Lyautey qui occupait le poste sur le protectorat français après décision en mars 1912 à la Convention de Fès. B L'organisation des empires Les territoires ont parfois été découpés sans tenir compte des indigènes comme les Touaregs qui se retrouvent sur trois Etats différents : l'Algérie, la Mauritanie et le Tchad. Mais les territoires peuvent être regroupés. [...]
[...] Les résultats après 1918 se révèlent par la part de croissance des colonies dans l'économie des métropôles. Par exemple des capitaux investis par la Grande-Bretagne de 1880 à 1912 et qui passent à entre 1920 et 1923. C Des influences culturelles diverses Ces influences prennent actes dans trois domaines : tout d'abord en matière religieuse avec l'évangélisation catholique et protestante contre l'animisme en Afrique et les religions orientales en Asie, puis l'éducation avec la formation d'élites indigènes dans les lycées français d'Indochine ou les universités de Bombay, et enfin la culture car les colons découvrent d'autres cultures mais se sentent supérieurs (exemples : art Khmer, art nègre dont s'inspirait Pablo Picasso) et les indigènes retrouvent leurs racines (exemple : Gandhi comme un moyen de lutte). [...]
[...] Les chemins de fer sont financés et construits par des Européens en Egypte, en Chine ou dans l'Empire Ottoman. C Des capitaux partout présents A ce moment-là, l'Europe vit une suprématie monétaire avec du stock d'or mondial où les monnaies sont converties en or. La place de Londres se révèle importante encore plus prononcé de part l'existence de la livre sterling. Les investisseurs européens, pour la plupart de Grande-Bretagne, France et Allemagne ont de leurs placements à l'étranger. Et enfin, l'impérialisme se traduit par l'exploitation. [...]
[...] Enfin, on peut citer l'AOF (Afrique Occidentale Française) et l'AEF (Afrique Equatoriale Française) qui représentent des colonies. On constate une évolution de la domination vers l'assimilation en France, en Espagne, au Portugal mais avec toutefois des tensions. Mais encore plus, on voit même une évolution vers l'autonomie. De 1867 à 1910, deviennent autonomes le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud. Il y règne un statut de domination c'est-à-dire qu'ils ont le droit de se gouverner en reconnaissant la souveraineté britannique. C L'administration coloniale Tout simplement, l'administration coloniale n'est pas unifiée. [...]
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