L'immigration italienne en Lorraine au début du XXème siècle vue par l'évêque de Nancy

Résumé du document

Dissertation d'Histoire Contemporaine sur le thème de l'immigration italienne en Lorraine au début du XXème siècle vue par l'évêque de Nancy (4 pages)





L'auteur, Charles François Turinaz, né le 2 février 1838 à Chambéry, fut évêque de Moûtiers-Tarentaise de 1873 à 1882. Il fut désigné le 23 mars 1882 comme évêque de Nancy, c'est-à-dire, le responsable d'un diocèse. Face au développement de Nancy, il fut à l'origine de la construction de quelques églises : la Basilique de Sacré C?ur de Nancy et la Basilique Notre-Dame de Lourdes de Nancy, ainsi que l'achèvement de l'église du Montet. Le 1ère août 1913, il est désigné archevêque d'Antioche, en complément de sa charge à Nancy. Mgr. Turinaz décède le 19 octobre 1818, à l'âge de 80 ans.

Cette lettre décrit l'impact de l'immigration italienne en France, spécifiquement en la région de Lorraine au début du XXème siècle, selon la vision de l'évêque de Nancy. Elle décrit aussi, la laïcisation progressive de la population italienne. La problématique décrit dans le texte est comment la population italienne est un grand péril pour la population du pays lequel ils habitent à cause de leur absence des principes religieux.





I) Développement

II) Les problèmes religieux

Extraits

[...] Troisième paragraphe dans le texte: En général, ils sont sobres pendant les jours de travail, mais le dimanche ils fréquentent les cafés, les cabarets, les auberges. Ils boivent du vin, de la bière et des très mauvaises eaux-de-vie ( II) Les problèmes religieux La laïcité progressive de la population : le péril religieux, moral et social. La première vague de l'immigration italienne en France commence après la prise de Rome en septembre 1870. Le nouvel Etat italien avait reconnu la liberté religieuse et le mariage civil. Mais, surtout en 1877, avec la publication d'une loi de laïcisation de l'école primaire. [...]

[...] La France de l'immigration à nos jours. http://www.sceren.fr/revuedees/notelecture/200504-06.htm. - Bienheureux André Charles FERRARI, http://www.abbaye-saint- benoit.ch/hagiographie/fiches/f0281.htm. - L'immigration en Lorraine, http://www.cafe- geo.net/article.php3?id_article=1125. [...]

[...] Le contexte est une France qui tient la place exceptionnelle d'un pays de forte croissance économique et que se caractérise par les dynamiques démographiques, qui permettaient aux immigrants offrir une main-d'œuvre pas chère. Et, de l'autre côté, en Italie, la fin du siècle est la période d'un forte mouvement socialiste, avec des premières organisations ouvrières, anarchistes et révolutionnaires. II- Développement L'immigration ouvrière en France. A partir de 1901, la moyenne annuelle des entrées italiennes est de 77.000 personnes. L'immigration s'orienta vers trois régions : la Lorraine (sidérurgie et mines), le Nord (industrie textile et minière), et les départements agricoles du Sud-ouest (familles d'agriculteurs). [...]

[...] Pendant les années 1890, en Italie, il existe une politique répressive menée par le gouvernement. Cet anarchisme, contraire à l'Eglise, se démontre, bien sûr, par l'absence des italiens dans les Eglises ; et en la ligne 32 : Dans un très grand nombre de maisons, des affiches de l'Asino couvrent les murs ( ) L'Asino est un journal satirique et anticlérical, assez répandu parmi les italiens. III- Conclusion Cette lettre fait preuve de l'abandon de toute pratique religieuse de la part des Italiens et d'un certain nombre de la population français. [...]

[...] Les italiennes qui habitent en Lorraine, n'ont pas des principes religieuses traditionnels, comme le mariage ou le baptisme. Ligne 23 et 24 : nombre assez considérable de ces ouvriers vivent dans le concubinage ou ne se marient pas à l'église et aussi la ligne 34 : Un bon nombre d'enfants ne sont pas baptisés Mais, il y a un certain nombre des familles qui accomplissent leurs devoirs religieux. Ça se trouve en la ligne 37 du texte. Mais, il existe un groupe d'étrangères qui, d'abord, pratiquaient leur religion, mais d'une manière ostentatoire qui choquait le prolétariat français, fortement déchristianisé. [...]