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? Dès 1946, les partis politiques de gauche (KPD et SPD surtout) sont fondus en un seul : le SED (parti socialiste unifié), il devient le seul autorisé et soutenu par Moscou.
? Désormais :
- les syndicats sont sous contrôle. Toute déviance antisoviétique est punie. L'obédience au secrétaire général du parti, aussi chef de l'Etat (Walter Ulbricht puis Erich Honecker) frise le culte de la personnalité. La surveillance du pays est totale (police politique : la STASI),...
- de grands procès de leaders politiques et syndicaux ont lieu à la fin des années 1940
- les manifestations et grèves de juin 1953 (contre les cadences de travail et le manque de liberté) sont violemment réprimées
- trois millions d'Allemands quittent la RDA avant la construction du mur qui isole Berlin-Ouest (Land de la RFA), le 13 août 1961.
? Le SED gouverne le pays jusqu'en 1989 (chute du mur de Berlin le 9 novembre), avant que le pluripartisme ne soit rétabli et que les deux Allemagne ne soient réunifiées (le 4 octobre 1990).
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? La situation de la fin des années 1940 :
- le SPD renaît en 1946 en continuant à se revendiquer du marxisme. Il participe à la rédaction de la « loi fondamentale » (= constitution de la RFA) de 1948
- dans le contexte de la guerre froide, le KPD reste interdit de 1956 à 1958 car jugé « antidémocratique »
- la DGB (confédération allemande des syndicats) participe aux lois sur les conventions collectives et la cogestion.
? L'évolution de la gauche allemande :
- en 1959, les nouveaux dirigeants du SPD dont Willy Brandt (maire de Berlin Ouest de 1957 à 1966, puis vice-chancelier de 1966 à 1969) abandonnent la référence au marxisme au congrès de Bad Godesberg, mais continuent à collaborer avec les syndicats pour garantir le progrès social
- en 1966, le SPD participe à la coalition gouvernementale (...)
[...] Le 30 janvier 1933, Hitler devient chancelier : il fait interdire le KPD puis le SPD et remplace les syndicats regroupés dans le D.A.D. (front allemand du travail). Leurs leaders sont arrêtés, internés dans des camps (surtout Dachau), assassinés, beaucoup s'exilent (exemple de Willy Brandt) et quelques uns tentent de résister à la terreur nazie, c'est le cas d'Adenauer. III- Depuis 1945 Le 8 mai 1945 = capitulation de l'Allemagne nazie En juillet-août 1945 = conférence de Potsdam (entre Attlee, Truman et Staline) ; l'Allemagne est divisée en quatre zones d'occupation. [...]
[...] Après cet épisode révolutionnaire échoué, le KPD reste toutefois autorisé. Ce parti se structure autour de son secrétaire général : Thälmann, il s'aligne sur Moscou, adhère au Kominterm (organisation des partis communistes européens) et n'hésite pas à dénoncer les socio- traitres et agent de la bourgeoisie du SPD en 1928 = 3,3 millions de voix pour le parti communiste en 1930 = 4,6 millions en juillet 1932 = 5,3 millions en novembre 1932 = 6 millions L'anéantissement du mouvement ouvrier par Hitler La crise de 1929 touche du plein fouet l'Allemagne millions de chômeurs en 1932) : - les conceptions du KPD s'opposent à celles du SPD, parti gouvernemental, ce qui divise la gauche - le NSDAP (parti nazi) en profite et devient le premier parti en 1932. [...]
[...] Après le blocus de Berlin de juin 1948 à mai 1949, l'Allemagne est coupée en deux : à l'Est la RDA + Berlin Est (zone sous influence soviétique) et à l'Ouest la RFA + Berlin Ouest sous influence des pays alliés (zones américaine, britannique et française). Syndicats et parti en RDA Dès 1946, les partis politiques de gauche (KPD et SPD surtout) sont fondus en un seul : le SED (parti socialiste unifié), il devient le seul autorisé et soutenu par Moscou. Désormais : - les syndicats sont sous contrôle. Toute déviance antisoviétique est punie. [...]
[...] L'évolution de la gauche allemande : - en 1959, les nouveaux dirigeants du SPD dont Willy Brandt (maire de Berlin Ouest de 1957 à 1966, puis vice-chancelier de 1966 à 1969) abandonnent la référence au marxisme au congrès de Bad Godesberg, mais continuent à collaborer avec les syndicats pour garantir le progrès social - en 1966, le SPD participe à la coalition gouvernementale - Willy Brandt devient chancelier fédéral de 1969 à 1974, il est à la tête d'une coalition sociale-libérale, devenant le premier social- démocrate à diriger le gouvernement depuis 1930. Il engage un rapprochement avec la RDA il n'y a et n'y aura qu'une Allemagne ! c'est l'Ostpolitik ; cela lui vaudra le prix Nobel de la paix en 1971. [...]
[...] La surveillance du pays est totale (police politique : la STASI), - de grands procès de leaders politiques et syndicaux ont lieu à la fin des années 1940 - les manifestations et grèves de juin 1953 (contre les cadences de travail et le manque de liberté) sont violemment réprimées - trois millions d'Allemands quittent la RDA avant la construction du mur qui isole Berlin-Ouest (Land de la RFA), le 13 août 1961. Le SED gouverne le pays jusqu'en 1989 (chute du mur de Berlin le 9 novembre), avant que le pluripartisme ne soit rétabli et que les deux Allemagne ne soient réunifiées (le 4 octobre 1990). En RFA (Allemagne de l'Ouest) La situation de la fin des années 1940 : - le SPD renaît en 1946 en continuant à se revendiquer du marxisme. [...]
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