Identité culinaire, 19e et 20e siècles, la nourriture, lien national, gastronomie
La nourriture va se politiser. Au 19e un grand gastronome, Brillat Smarin, « dis-moi ce que tu manges je te dirai qui tu es », ce n'est pas une phrase innocente, en Europe émerge la conscience nationale, ces appels des nationalités à revendiquer leur indépendance. On a toute une série d'empires qui s'éveillent. Tout cela va s'exprimer, par le sport, etc, mais surtout par la gastronomie. Les livres les plus publiés sont gastronomiques.
[...] Chou : il y en a partout en europe, technique de cuisson ; romaine, pomme de terre : ne vient pas d'Alsace ; saucisse de Montbéliard : pas en Alsace. C'est une construction artificielle. La culture de guerre alimentaire Si ce que je mange me détermine, la cuisine de l'autre devient un repoussoir. Manger du porc : signe de défi à l'autre. La cuisine de l'autre devient inadmissible. Manger étranger c'est risquer de mourir empoisonné. Ouverture du 1ER macdo à Tokyo : on fait croire que steacks hachés sont humains. [...]
[...] Si l'aliment de l'autre est porteur de vices, on change le nom de l'aliment. Les américains font ça. En 1917 apparaît le hot dog, avant il s'appelait saucisse de francfort. Choucroute : liberty saussage. Ils ont retrouvé leur origine, sauf piur le hot dog. Dans un But politique. Chirac ne veut pas intervenir en Irak. Suite aux remarques de 2 sénateurs américains : french fries deviennent liberty fries. A Bruxelles, rendez vous politique Chirac boit du rosée californien tandis que Bush mange french fries. [...]
[...] On revoit ce thème revenir dès qu'un restaurant exotique arrive dans une ville. L'anti global ; au 19E émerge des livres politiques dans lesquels on dénonce la malbouffe française, en Espagne, on a un courant anti-français, on va hispaniser termes français, les allemands aussi, les belges aussi, les plus méchants sont les anglais : leurs guides culinaires véhiculent haine envers français. Pour les anglais, grâce à leurs pseudo discours médicaux, ils critiquent la cuisine française. Le discours contre a cuisine française va être remplacé par l'anti américanisme (contre le coca cola). [...]
[...] L'identité culinaire au 19e, 20e Intro : le lien entre la nourriture et le lien national ? La nourriture va se politiser. Au 19e un grand gastronome, Brillat Smarin, dis-moi ce que tu manges je te dirai qui tu es ce n'est pas une phrase innocente, en Europe émerge la conscience nationale, ces appels des nationalités à revendiquer leur indépendance. On a toute une série d'empires qui s'éveillent. Tout cela va s'exprimer, par le sport, etc, mais surtout par la gastronomie. [...]
[...] Seulement les pâtes st plus ancrés dans l'imaginaire italien que la baguette en France. Mussolini, on voulait supprimer pattes, pour que l'homme soit plus fort, sucres lents, mauvais. Mussolini n'a pas refusé. L'aliment rentre ds la logique des états totalitaires du mythe de l'auto suffisance ; on voit naitre l'idée qu'une cuisine nationale est le meilleur moyen d'affirmer sentiment nationaliste. Des guides apparaissent en Allemagne qui disent vs voulez allemand, il ne faut plus manger ça Hitler dit vous devez manger allemand, voire italien car régime constitutionnel équivalent Hitler faisait comme Louis 14, avec ses plans de tables, pour valoriser/humilier personne, si personne prend un peu trop de pouvoir il l'humilie, il a déjà fait mettre une maîtresse de l'homme en face de la femme de l'homme (supreme humiliation), Mitterrand agit de même quand il s'agit de dresser le plan de table. [...]
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