Hitler, le nostalgique : retour sur le front ouest en juin 1940

Résumé du document

Les années ont passé. C'est dans les années 1920 qu'Adolf est devenu Hitler, ce monstre que tout le monde connaît à travers ses ignobles crimes. En 1940, Hitler est déjà à la tête du Reich. La Seconde Guerre mondiale, qui a éclaté un an plus tôt, prend des proportions incroyables. Hitler a connu la guerre, il sait ce qu'est la condition de soldat. C'est pourquoi il décide de se rendre sur le front ouest. Ce front qui l'a tant marqué vingt-six ans plus tôt.

Dans son livre "J'étais le pilote d'Hitler", le Général d'Aviation Hans Baur raconte que, partant d'un terrain près de Rocroi, il atterrit avec son passager non loin de Lille : "… A Lille, nous arrivâmes aussitôt après l'entrée de nos troupes… Hitler produisit l'impression qu'il recherchait : faire croire aux soldats allemands et à la population civile qu'il arrivait immédiatement après la fin de la lutte". Hitler avait un pouvoir incroyable sur les soldats.
On sait que le secteur Lille/La Bassée était le secteur du groupe d'armée du Konprinz Rupprecht de Bavière. Si Hitler est venu à Lille fin mai et début juin 1940, il ne peut faire de doute qu'il ait souhaité revoir la région de Fournes et de Wavrin qu'il connaissait bien et qui lui rappelait tant de souvenirs.

Extraits

[...] Il est à noter que les propriétaires du château virent le lendemain sur la porte de la chambre "ici notre Führer passa la nuit du 1er au 2 juin 1940". Le dimanche 2 juin, Hitler se lève à 7h30, prend son petit-déjeuner à 8heures, et moins d'une heure et demie après, le convoi a quitté les lieux en direction de Pont-à- Marck, puis Avelin. Pas une minute n'est à perdre pour le Führer, son temps est chronométré. Suivant la route de Seclin, Carvin et Lens, le convoi arrive à Vimy où le Führer tient absolument à visiter le mémorial canadien. [...]

[...] Le voyage d'Adolf Hitler continue sur les Fronts Belges, mais nous arrêtons là, pour ses voyages en France. En une matinée, Hitler a bien voyagé, mais il n'a pas pu revoir l'arrière- pays, celui dans lequel il a connu l'amour et l'amitié. Après être rentré en Allemagne, Hitler ne parle que de ce voyage et en programme un pour les jours à venir, mais là, ce sera uniquement pour retrouver l'arrière-pays qui lui évoque tant de souvenirs. Le 24 juin, Hitler prend l'avion à 9heures pour Lille. [...]

[...] Hitler, le nostalgique Les années ont passé. C'est dans les années 1920 qu'Adolf est devenu Hitler, ce monstre que tout le monde connaît à travers ses ignobles crimes. En 1940, Hitler est déjà à la tête du Reich. La Seconde Guerre mondiale, qui a éclaté un an plus tôt, prend des proportions incroyables. Hitler a connu la guerre, il sait ce qu'est la condition de soldat. C'est pourquoi il décide de se rendre sur le front ouest. Ce front qui l'a tant marqué vingt-six ans plus tôt. [...]

[...] Puis le convoi prit la direction d'Ypres et de Langemark, tombeau de la jeunesse allemande, ensuite de Boezinge. Le convoi se dirigea vers Poperinge, là, Hitler demanda de se stationner un instant sur la Grand'Place. Le véhicule d'Hitler et les autres voitures qui composaient le convoi se dirigeaient désormais vers Kemmel, Wytschaete, et Messines. D'après Odon Menu (Messines 1980- Messines 1953), il y eut un bref arrêt au 5 rue d'Ypres à Messines, maison qui abritait le casino officiers pour enfin arriver à Comines en France. [...]

[...] Ces relations, quoique distantes avec les années qui passaient, duraient encore en 1939. Le bruit courut à Wavrin que la famille Dauchy correspondait avec Adolf Hitler, et des journalistes lillois, dont un reporter de L'Echo du Nord vint pour faire "avouer" la chose. Hitler, accompagné de Goering et de Bormann, arriva en Mercedes blindée décapotable au village de Fromelles. Ils étaient entourés de plusieurs autres voitures pour la sécurité du Führer. Ce convoi, prenant la route d'Herlies, s'est rendu dans le blockaus, situé maintenant derrière une ferme, qui était alors le Quartier Général du 16e régiment bavarois de la zone nord. [...]