ce cours traite de changement d'échelles, de la microhistoire, et de l'histoire des femmes et du genre
[...] Microhistoire Les premiers expériences de microhistoire ont été fait par un groupe d'historiens italiens : Carlos Ejinsburg, Giovanni Levi et Carlo Pomi. Ils se sont intéresssés à des historiographies étrangères dans les années 70-80's, et ont développé une revue en commun : Quaderni storici, qui sera dédiée aux expériences de la microhistoire. Ils vont bcp travailler, produire, et dans un premier temps, leurs travaux ne seront pas très bien reçus. La microhistoire n'est pas une doctrine, école, sans charte fondatrice, sans texte de méthode. [...]
[...] A l'intérieur on est dans des problématiques qui utilisent l'outil des genres. A partir de cette entreprise, on va avoir une multiplication des publications (ex : La revue Clio première revue d'histoire des femmes publiée en 1995) En 2002, pour la première fois, la revue XXe siècle, publie un numéro « histoire des femmes, histoire des genres », et à partir del à, on commence à revisiter des évènements importants en utilisant le genre (ex : l'histoire de la 1GM). [...]
[...] ) qui vont permettre de s'intéresser à de nombreuses histoires comme l'histoire des mariages, voir si on a un mariage endogamique (à l'intérieur ou à l'extérieur d'un groupe), le niveau d'alphabétisation, l'ascension sociale . Cette histoire sérielle suscite bcp d'enthousiasme. Le développement de l'anthropologie L'anthropologie a été bcp de temps une discipline à part qui s'intéressait au folklore, à l'ethnologie coloniale et progressivement, cette discipline est devenue autonome. L'anthropologie c'est l'étude de la dimension sociale de l'homme, qui se divise en : Anthropologie sociale Économique Religieuse Cette discipline se développe sous l'influence de grands penseurs structuralistes qui cherchent à étudier la logique interne des objets étudiés, et notamment la logique de l'organisation sociale. [...]
[...] Il interroge la notion de la construction de l'enfance. Les époques construisent les catégories sociales. Sous l'Ancien Régime on n'essayait de ne pas définir l'enfance car il y avait un taux de mortalité très élevé, on mettait en nourrices les enfants, et on les récupérait qu'à 12-13 ans, et P. Aries s'intéresse à quand on en parle de l'enfance, et interroge la question du lien parental, du lien émotionnel. Les mères et les pères se protègent de la douleur de la perte qui risque d'arriver. [...]
[...] En France va se développer à partir de cela, l'histoire des féminismes, qui remet à l'honneur une histoire politique. Laurence Klejman et Florence Rochefort sont les grands noms de l'histoire du féminisme sous la 3[ème] République, et Christine Bard pour la période d'entre deux-guerres, ainsi que Sylvie Chaperon qui a travaillé entre 1945-1970. Elles vont travailler sur la question de réseaux des femmes, des associations, des revendications et à des parcours biographiques. On va avoir donc la possibilité une comparaison internationale, qui vont émerger des spécificités nationales, qu'entretiennent le féminisme français, avec la laïcité. [...]
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