ce cours traite des conditions, de la professionalisation de l'écriture de l'histoire avec l'école méthodique
[...] On a une influence très importante de l'arrivée au pouvoir de la République. Les républicains vont souligner qu'il est important d'écrire l'histoire pour expliquer comment on est arrivé à l'installation du régime républicain, avec l'idée qu'il va falloir une école historique capable de diffuser une idéologie républicaine. Cette politique est favorable à l'Université, entre 1870 et 1914 il y a une progression de l'emploi universitaire qui est x4, et le nombre de chaires (poste de professeur qui développe son enseignement) d'histoire est doublé en France. [...]
[...] Dans son histoire, il s'intéresse à l'histoire du progrès. CONCLUSION PARTIE : On a une discipline historique qui s'installe progressivement grâce à un contexte politique dynamisant et on a affaire à des pratiques d'historiens qui ont souvent un objectif politique : ils défendent leurs idées et contribuent également à un sentiment national de la nation française. Des institutions ont été créées pour préparer à la professionnalisation de l'histoire, mais n'est encore qu'une sous-discipline de l'enseignement littéraire. LA PROFESSIONALISATION DE L'HISTOIRE, « DE L'ECOLE METHODIQUE » On a une nouvelle forme d'histoire qui apparaît dans la dernière décennie du second Empire et qui va connaitre son apogée pendant l'installation de la République mais qui va se prolonger pendant l'entre-deux guerres au lendemain de la 1GM. [...]
[...] Et pourquoi il y a une remise en cause d'une partie de cette monarchie ainsi qu'une remise en cause de l'organisation sociale ? Les épisodes historiques qui suivent la Révolution sont : oo Le consulat (1799-1804) oo Le premier empire (1804-1815) oo Restauration (1815-1830) oo Monarchie constitutionnelle (1830-1848) Avec cette succession rapide des régimes et des révolutions, on a véritablement de la part des acteurs et témoins une volonté de comprendre l'histoire, et l'opinion va demander aux historiens de décoder cette actualité. [...]
[...] Ils vont procéder à un travail de l'authentification, et les spécialistes seront donc recrutés parmi les moines bénédictins. Le but de créer cette école, c'est de se légitimer. En restaurant la monarchie et la rendre légitime et acceptable, l'école va permettre de travailler sur les documents fondateurs et légitimer la propre installation politique de la monarchie. Au XIX on a localement une multiplication de sociétés savantes, de petites publications qui s'intéressent à produire une histoire locale, à voir comment dans les régions ont eu lieu les évènements révolutionnaires, qui a participé, qui a souffert, à documenter, à rassembler une histoire locale qui se répercute dans les sociétés savantes. [...]
[...] Il a écrit presque 70 livres. Il fait en permanence l'apologie du système représentatif qui doit fonctionner avec la monarchie : défend le principe de désignation des représentants. Il écrit Du gouvernement de la France dès 1820, où il se lance déjà dans une apologie de la liberté, de la nécessité d'une monarchie parlementaire et il faut abolit tout pouvoir absolu politique et religieux = apologie de la révolution anglaise de 1648. Il va chercher à démocratiser l'école, pour lui, c'est un lieu très important et il va faire une place de plus en plus importante de l'enseignement de l'histoire dans les études supérieures. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture