ce cours traite des fondateurs, de Braudel, du renouvellement historiographique
[...] C'est une revue qui va avoir une grande influence en France et à l'étranger. Un des grands noms de cette école, c'est Fernand Braudel. LE TEMPS DES FONDATEURS : 1920-1940 La fondation de l'école des Annales C'est la période de l'entre-deux guerres, où on est en train d'essayer de digérer le traumatisme de la 1GM. Lucien Febvre a dit « l'histoire dans un monde en ruines ». C'est ce contexte de perte de sens, de repères qui va être fondateur d'une réflexion sur une manière d'écrire l'histoire. [...]
[...] L'historiographie marxiste s'est surtout intéressé à l'étude des structures. oo Elle s'est intéressée aux superstructures : institutions politiques, juridiques, tout ce qui construit de la domination idéologique. oo Mais également aux infrastructures : forces productives (production de marchandises, matières premières) et également aux rapports de production (cadre dans lequel les forces productives sont mises en action) C'est cela qui organise les rapports de domination des groupes. Avec l'approche de Thompson, on a un renversement de l'étude. Il s'est intéressé à la manière dont la classe ouvrière anglaise s'est construite. [...]
[...] Également, une remise en cause plus globale de l'histoire sociale. Pour bcp de chercheurs, on al `idée que finalement, l'histoire sociale aurait oublié ses acteurs. En effet, les acteurs historiques sont souvent décrits comme des individus passifs, sans véritable autonomie. A partir des années 70's, on a une redécouverte des acteurs en histoire et une réflexion plus générale en sciences sociale autour de la centralité de l'action, de l'intentionnalité des acteurs, et cet intérêt va pousser les historiens à s'intéresser à des échelles différentes des individus. [...]
[...] Il choisit de s'intéresser au temps court, moyen et long car il va faire une étude sur tout le XVIIIème siècle, et il s'intéresse à la fluctuation à l'histoire des prix, qui ne peut pas se détacher de l'histoire sociale : « le prix du pain est la boussole des fabriques ». Son étude fait sortir qu'on enchaine des crises de subsistance, et il montre les répercussions sur les populations, mais également sur l'industrie. Il est donc l'inventeur de l'histoire sérielle et quantitative : il va travailler sur des données chiffrées. Il est très influencé par toute une génération de chercheurs qui travaillent sur les méthodes statistiques, sur l'histoire de la collecte des données, et l'introduction de l'informatique. [...]
[...] L'histoire va également favoriser le changement des échelles. On va s'intéresser de plus en plus à une histoire globale, et aussi à une micro-histoire, et on va assister à un certain émiettement de l'histoire. II) ECRIRE L'HISTORIE SOCIALE : UN RENOUVELLEMENT HISTORIOGRAPHIQUE Pendant longtemps, l'histoire sociale n'a été digne d'intérêt, car elle s'est faite souvent en relation avec l'histoire économique : on lisait la société à travers l'évolution de l'économie. A la fin du XIXe siècle, on a deux historiens qui se sont intéressés à l'histoire sociale : Michelet, qui est un des premiers à penser qu'on ne pouvait pas écrire une histoire politique si on ne s'intéressait pas aux acteurs (le peuple de France). [...]
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