La démarche de l'historien. Le mot « Histoire » vient du latin « historia » qui, lui-même, vient du grec. Il a deux significations principales. La première : « recherche, enquête, exploration ». La seconde : « relation [du verbe « relater »] écrite et orale, récit. »
Aujourd'hui, la définition de l'Histoire est la suivante : « Partie de la vie de l'humanité connue par des Documents ; suite des événements qui ont marqué une période ; science qui étudie le passé de l'humanité. » (Larousse)
Nous allons pour notre part nous intéresser à l'Histoire comme connaissance du passé.
La démarche de l'historien est ancienne, mais ce n'est que tardivement que l'Histoire est devenue une discipline scientifique. Avant, elle était considérée comme un genre littéraire.
Il y a différentes manières d'écrire l'Histoire. On pourrait même dire que, selon les historiens, il y a différents passés. Mais leur rôle est de restituer le passé le plus fidèlement possible. Pour la plupart des spécialistes, l'historien est cependant plus un metteur en scène qu'une personne qui se contenterait de lever le rideau : il choisit ses personnages, les met en scène, les place dans des lieux, etc. L'historien n'est donc pas un découvreur passif. Il est un donneur de sens. Ce qu'il écrit a des enjeux.
[...] L'Histoire des représentations. En 1984, un ouvrage collectif dirigé par Pierre Nora, Les lieux de mémoire, montre une nouvelle conception de l'Histoire. Les historiens s'y proposent de faire l'inventaire de tout ce qui constitue la mémoire collective de la nation française. Dans ce travail, on fait de l'Histoire des représentations, c'est-à-dire que l'on étudie la manière dont les Français se représentent les choses (par exemple, la Marseillaise, Versailles, le 14 juillet, le Panthéon, Verdun). Les autres champs de l'Histoire politique. [...]
[...] L'autonomie du politique. René Rémond, à partir de là, explique que le politique fonctionne de façon autonome dans beaucoup de domaines. En cela, il s'oppose à l'analyse marxiste selon laquelle le politique n'est qu'une superstructure. La pluridisciplinarité de l'Histoire politique. On observe une évolution dans le vocabulaire. Au début, on parlait plutôt de la politique. Maintenant, on parle surtout du politique. Cela montre qu'il y a une ouverture du champ du politique. On y intègre maintenant des objets de plus en plus variés allant de la psychanalyse aux différences d'attitude entre les hommes et les femmes. [...]
[...] Les dirigeants du mouvement ouvrier. Dans l'étude du personnel politique, il faut aussi faire une part aux dirigeants du mouvement ouvrier. L'ensemble du mouvement ouvrier a été recensé dans un dictionnaire : Le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français (1964 : 1er volume 1993 : 43e volume). Il a été lancé, avec de nombreux collaborateurs, à l'initiative de Jean Maitron. Il regroupe les biographies de tous les militants et dirigeants de gauche et d'extrême gauche. Un retour de la biographie en Histoire Dans les années 1980, on revient à la biographie car on a réhabilité l'individu comme un élément de l'Histoire (après son rejet par l'Ecole des Annales). [...]
[...] Le capitalisme, en s'étendant hors de ses frontières, est porteur de tensions, de rivalités entre les nations, voire de possibilités de guerres. Gramsci. Antonio Gramsci est un intellectuel. Il est fondateur du Parti Communiste italien. Il a été très actif pendant la montée du fascisme en Italie. Il réfléchit beaucoup aux superstructures. Il explique que la lutte des classes ne suffira jamais pour renverser le capitalisme. Son idée est qu'il ne suffit pas de mettre en place la dictature d'un parti communiste pour changer la société. Pour lui, il faut changer les esprits. [...]
[...] Il la fait remonter à la Révolution française. Selon lui, il y a trois grandes familles au sein de la droite : les légitimistes, les orléanistes et les bonapartistes. Les légitimistes sont ceux qui appartiennent à la monarchie des Bourbons, celle qui a régné depuis le Moyen âge et qui a des conceptions traditionnelles. Les orléanistes sont ceux qui ont une conception parlementaire de la royauté (à partir de 1830). Les bonapartistes appartiennent à une conception autoritaire de la politique. [...]
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