Historiens au XIXe siècle, mouvement romantique, historiens romantiques, Michelet, Augustin Thierry
François Guizot (1787-1874), qui est un esprit philosophique, s'intéresse aux faits généraux pour les expliquer. Lorsqu'il expose l'Histoire de la civilisation en Europe et en France, il l'explique par la synthèse de l'élément romain, de l'élément chrétien, de l'élément barbare.
Alexis de Tocqueville (1805-1859) a expliqué dans le même esprit l'évolution de l'Amérique vers le régime démocratique (De la démocratie en Amérique, 1835-1839) et comment la Révolution française n'a fait que continuer l'œuvre de l'Ancien Régime (L'Ancien Régime et la Révolution, 1850).
[...] Il devient aveugle et revit par l'imagination Les Temps mérovingiens (1833- 1840). L'homme d'une idée Ses principaux ouvrages sont : Histoire de la conquête de l'Angleterre par les Normands (1825), Dix ans d'études historiques (1834), Récits des temps mérovingiens (1833-1840). Il a apporté dans l'étude de l'histoire une arrière-pensée politique, voulant justifier les droits que le peuple français croyait avoir de jouir des libertés conquises sous la Révolution. Il les justifie en montrant qu'elles ont été conquises à la suite d'une lutte plusieurs fois séculaire entre les Francs conquérants et les Gallo-Romains, race soumise. [...]
[...] Il a écrit : l'Histoire de la Révolution française (1823-1827) et l'Histoire du Consulat et de l'Empire (1845-1855). Auguste Mignet (1796-1884), ami de Thiers, a une manière encore plus condensée : Histoire de la Révolution française (1824), Histoire de Marie Stuart (1851), Charles Quint (1854). II-Les historiens romantiques Les romantiques ont été très favorables au développement des études historiques. Mais l'histoire pour eux n'a pas été seulement une recherche de la vérité. Ils ont éprouvé une véritable joie à voir renaître le passé et surtout le passé de leur pays. [...]
[...] Dons qui nuisent souvent à l'impartialité de son jugement mais donnent une vie intense à l'oeuvre. Dans le progrès humain, la part essentielle est à la force vive qu'on appelle l'homme. L'homme est son propre Prométhée. (Préface de l'Histoire de France) IV-Augustin Thierry (1795-1856) Défenseur des libertés La passion de l'histoire Né à Blois en 1795, il découvre sa voie en lisant Les Martyrs de Chateaubriand. Polémiste libéral, il s'intéresse à l'histoire avec passion. Historien politique, il écrit La Conquête de l'Angleterre (1825). [...]
[...] Les principaux historiens romantiques sont Augustin Thierry, Barante et Michelet. III-Michelet (1798-1874) Celui qui voulut la résurrection intégrale du passé Un maître découronné Jules Michelet naquit à Paris en 1798. Son père était pauvre et il endura pendant son enfance de cruelles privations. Il alla au lycée à quatorze ans. Il y fit de brillantes études, prit ses grades universitaires et fut nommé en 1831 chef de la section historique aux Archives, puis en 1838 professeur au Collège de France. [...]
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