Cours:
Introduction: l'historien a pour vocation de restituer le passé... La mémoire quant à elle, est la présence sélective de souvenirs du passé...
Mémoire et histoire sont donc de nature différentes. Nous étudierons leur lien à travers un événement traumatique: la Seconde Guerre Mondiale.
I-1944-1969, le mythe résistancialiste
II-Le réveil des mémoires à partir des années 1970
Conclusion: les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France sont actuellement plus apaisés...
[...] Ce livre révolutionne la vision que l'on avait de Vichy jusqu'ici. L'affirmation de la mémoire de la Shoah Le procès d'Eichmann en 1961, a commencé à libérer la parole juive mais c'est surtout à la fin des années 1970 que se produit une prise de conscience sur ka complexité du régime de Vichy dans le génocide des juifs. Le film de Claude Lanzmann ; « Shoah » et les travaux de Serge Klarsfeld révèlent à toute la population, la participation de Vichy contre les juifs, il y a donc l'affirmation d'une mémoire juive de la Shoah. [...]
[...] Ainsi, des lieux de mémoires sont mis en place : -mémorial de la Shoah à Paris, -mémorial du Struthof en Alsace, -monuments aux morts . Conclusion : les mémoires de la 2[nde] Guerre Mondiale en France sont actuellement plus apaisées. Les recherches historiques sont encore nombreuses. On est donc passé d'une mémoire partielle (mythe résistancialisme) à un récit plus réel des évènements. Aujourd'hui, il y a eu l'apparition de nouvelles générations, d'archives ouverte et d'une parole libérée. L'histoire n'est jamais figée, elle est en perpétuelle reconstruction. [...]
[...] La France est divisée entre collaborateurs et résistants, dont beaucoup ont envie de se venger. Ainsi une épuration sauvage (illégale) provoque la mort de personnes. Des femmes sont tondues car elles sont accusées de collaboration horizontale (avoir couché avec un allemand). L'épuration légale quant à elle a touché procès condamnations. La France est alors au bord de la guerre civile. La mémoire gaulliste L'objectif est de minimiser la responsabilité de la France et des français dans le régime de Vichy. [...]
[...] La mémoire peut aussi être manipulée par le pouvoir, c'est une mémoire officielle. Mémoire et histoire sont donc de natures différentes. Nous étudierons leur lien à travers un évènement traumatique : la 2[nde] guerre mondiale (1939-1945). 1944-1969, le mythe résistancialiste La France connait la plus grande défaite de son histoire, le pays est occupé par l'Allemagne nazie. A la libération, une France traumatisée Bilan matériel : bombardements qui détruisent des villes, installations industrielles, infrastructures de transports . Bilan humain : de nombreuses pénuries de faim, de froid apparaissent. [...]
[...] La société française est peu réceptive au souvenir de la Shoah. Contrairement aux poilus de la 1[ère] guerre, les soldats de la 2[ème] guerre et les prisonniers de guerre sont l'image de la plus grande défaite de l'histoire de France, ils sont donc condamnés à l'oubli. Conclusion I : le résistancialisme est un concept forgé par l'historien Henri Rousso, il désigne le mythe selon lequel les français auraient unanimement et naturellement résisté à l'occupation dès le début du conflit. Ce mythe est diffusé par les gaullistes et les communistes. [...]
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